j’ai injecté en retour la cendre de ma jeunesse
sans pouvoir les toucher
sans pouvoir les retenir
Lydia, Dorothy
La mort enfin et sa mélodie de juillet
déversent le flot d’un amour trop longtemps assoupi
Les terrasses sont comme des aurores
On attend avec espoir qu’elles se remplissent
On guette Le visage
pour boire à son calice
Mais le sommeil n’a que trop duré
La Seine est bien noire
Je marche sur un sol grippé
entre les opiomanes des Lombards
la note au point mort
une ligne pure
un réveil définitif
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