Journée de pluie à Pise

C'est la 4e fois que je me balade en Italie, alors il était plus que temps que je m'arrête à Pise, une destination extrêmement courue par les touristes. Pise est de tous les itinéraires de voyages, alors on pourra trouver étrange que je ne m'y sois jamais arrêté...
Lors de mon premier voyage en indépendant, la portion italienne ne représentait qu'une partie du voyage, et nous nous étions donc concentré sur Rome, Florence, Venise (et Verona). En 2011, nous n'avions fait qu'un aparté italien dans le nord est du pays pendant nos explorations des Balkans, donc Pise était loin de notre trajet. En 2014, comme c'était quelques semaines avec mes parents, et leur premier séjour en Italie, Pise s'est retrouvé à jouer le même rôle que lors de mon premier voyage; nous avions fait d'autres choix. Bref, je devais bien m'arrêter à Pise à un moment donné ;-)

Je ne m'y étais jamais arrêté, vraiment? Hum... En 2003, entre deux trains me menant de Florence à Nice, j'avais eu le temps de sortir de la gare et prendre cette photo humoristique:

Blague à part, c'était donc ma première visite à Pise... et malheureusement, la météo n'a pas été conciliante, la journée était pluvieuse.

Le centre historique n'est pas dépourvu de charme et il s'en dégage une impression de calme. Peut-être parce que c'était nuageux, humide, et que peu de gens se trouvaient dans ses rues? Peut-être parce que 95% des touristes se trouvaient à la tour?

L'Arno, qui coule de Florence à Pise passe en plein centre de la ville. Quelques palazzo ont été érigés de part et d'autre du fleuve, et une étonnante petite chapelle se dresse côté sud (à droite sur la photo).

Piazza dei Cavalieri.

Au cas où les visiteurs égarés cherchent la tour penchée :-)

Ce qui m'a étonné à Pise, c'est le degré de conservations des remparts médiévaux. Un très grand segment des murs des fortifications de Pise sont encore debout... et s'il n'y avait pas eu autant de pluie, j'aurais certainement profité de l'occasion pour les parcourir, car à Pise, on peut monter sur les murs et faire une petite marche autour de la ville par les remparts. Sur cette photo, Porta del Parlascio.

Il y a aussi quelques vestiges romains, des termes (bains) datant de l'époque de Néron.

De cet angle, on peut voir les vestiges romains et la cathédrale de Pise (et son campanile involontairement incliné) en arrière-plan.

La célèbre Tour de Pise, le campanile de sa cathédrale. C'est dans ce coin-là de la ville qu'on se rend compte que pluie ou non, c'est là que se trouvent 95% des touristes (la plupart faisant partie de groupes).

Le splendide baptistère, séparé comme la tour de l'édifice principal de la cathédrale, est presque ignoré par la majorité des visiteurs. N'importe où ailleurs au monde, il serait une attraction courue. De chaque côté de cette photo, en bas, on peut voir les murs des fortifications en arrière... ça donne aussi une idée de la hauteur du baptistère.

Une vue de la cathédrale et du campanile de Pise.--Le lendemain matin, même si nous avions un train à prendre, comme le ciel était d'un bleu exempt du moindre nuage, nous avons été faire un tour (rapide) du côté de la célèbre cathédrale afin de capter quelques photos avec un meilleur décor que la pluie et le ciel gris de la veille...

Fortifications derrière la cathédrale.

Sculpture devant la cathédrale et la tour.

Cet angle montre bien à quel point le campanile est incliné. On le sait, on a vu quelques photos, mais en vrai, c'est assez incroyable le degré d'inclinaison de la tour. Sur ce cliché, j'ai porté une attention particulière à l'angle de ma prise de vue, pour fins d'honnêteté, et à ne pas couper les touristes au sol, pour que l'on voit bien que le sol et ceux-ci et le reste autour est bien au niveau, ce qui donne la meilleure image du degré d'inclinaison de la tour (on voit d'ailleurs sa base enfoncée du côté droit).

Même concept, mais avec l'édifice de la cathédrale devant moi et la tour à côté à droite pour montrer l'inclinaison.

Cathédrale et tour penchée vues de la Porta Nuova.

Vue panoramique du baptistère, de la cathédrale et du campanile de Pise.

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Je n'aurai donc pas pu profiter au maximum de ma visite à Pise, malgré ces quelques moments volés le lendemain matin par un soleil éclatant, mais comme ça m'est arrivé souvent dans mes voyages, ce n'est pas grave, je me dis toujours que je reviendrai éventuellement ;-). La prochaine fois, s'il fait beau, je monterai peut-être dans la tour penchée (si j'ai la patience pour attendre, et le budget pour les 20 euros du billet d'entrée dans la tour).

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