Reginald the Vampire // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Les histoires de vampires ne sont pas nouvelles et ont été racontées des dizaines de fois. Que cela soit au cinéma ou en série, les vampires semblent de nouveau à la mode. Adaptée de Fat Vampire de Johnny B. Truant par Harley Peyton (Chucky, Channel Zero), Reginald the Vampire est une entrée amusante qui se repose avant tout sur le talent de Jacob Batalon (Ned dans la trilogie Spiderman) pour nous amuser avec son personnage. On retrouve dans le jeu de l'acteur le fun d'un comics et cette alchimie nécessaire à une histoire d'origines. Reginald the Vampire ressemble à une série sur les origines d'un super-héros mais ici adapté au monde des vampires. Mais l'alchimie que la série développe avec nous passe aussi par cet univers ultra pop et coloré qui donne l'impression de plonger dans une toute autre dimension. Plutôt que de raconter les mêmes aventures encore et encore, Reginald the Vampire parvient à nous offrir un point de vue rafraichissant et original. Tout cela donne envie d'en voir plus car le héros est tout de suite amusant mais surtout atachant (notamment dans le dernier tiers de l'épisode où Reginald the Vampire tente des émotions).
Dans un monde peuplé de vampires beaux, en forme et vaniteux. Reginald Baskin ne correspond pas à cette norme. Bientôt, il devra surmonter toutes sortes d'obstacles - la fille qu'il aime mais avec laquelle il ne peut pas être, un directeur tyrannique au travail et le chef des vampires qui veut sa mort. Heureusement, Reginald découvre qu'il possède lui-même quelques pouvoirs méconnus.Grâce à des personnages plutôt bien écrits, Reginald the Vampire parvient à rapidement nous plonger dans son univers avec l'envie frénétique d'en voir plus. Mandala Van Peebles est à côté un sidekick parfait pour Jacob Batalon. Dans le rôle de Maurice, le vampire qui prend Reginald sous son aile, il est bon. Je suis un peu plus septique sur les flashbacks autour de Maurice (qui n'apportent pas grand chose dans ce premier épisode) mais le personnage donne envie de le découvrir un peu plus. Il me rappelle un peu son père Mario Van Peebles quand il était jeune. Reginald the Vampire ne cherche pas à sortir du cadre et préfère nous raconter quelque chose de réaliste dans ce que notre héros vit dans sa vie de tous les jours. Reginald n'est pas là pour être un beau vampire mais justement un vampire comme tout le monde. Reginald the Vampire me rend curieux, suffisamment curieux pour que j'ai envie d'en découvrir plus de toute cette petite aventure. Les imperfections de ce premier épisode savent être amusantes et permettent justement de passer un bon moment entre comédie et drame, savamment dosé.
Note : 6.5/10. En bref, agréable petite surprise qui prend le pari de raconter l'histoire d'un vampire pas comme les autres mais réaliste dans ce monde ultra pop et coloré.
Prochainement sur Syfy France