L'appel du Luxembourg pour l'interdiction des amalgames dentaires a été lancé le 10 novembre 2007 par l'association luxembourgeoise AKUT, par l'IAOMT (International Academy of Oral Medicine and Toxicology) et par des scientifiques spécialistes des risques pour la santé liés au mercure, en présence du Ministre luxembourgeois de la santé, afin d'obtenir l'arrêt de l'utilisation des amalgames dentaires pour raisons de santé : en effet, ce matériau contient environ 50% de mercure qui s'échappe de façon continue, s'accumule dans les organes, notamment dans le cerveau, et traverse le placenta.
En France, c'est le Dr Jean-Jacques Melet, médecin épidémiologiste et fondateur de « Non au mercure dentaire », hélas disparu en 2005, qui a été le lanceur d'alerte sur ce grave problème de santé publique.
Des données scientifiques récentes et incontestables ont permis une réelle prise de conscience au niveau européen et mondial. Pour sa part, l'Europe a pris l'initiative de mettre en place une stratégie communautaire sur le mercure [COM(2005) 20 - Journal officiel C 52 du 2 mars 2005].
Les amalgames dentaires représentent en effet la première source d'exposition humaine au mercure dans les pays développés.
Le rapporteur de la résolution du Parlement européen sur la stratégie communautaire sur le mercure, le Dr Marios Matsakis, a précisé : « Il est tout à fait inacceptable […] de continuer à insérer une substance aussi potentiellement toxique dans la bouche des citoyens alors qu'il existe des alternatives plus sûres » (mars 2006).
La Suède a montré la voie en ne remboursant plus les amalgames dentaires depuis 1999. La conclusion du rapport officiel suédois (2003) est sans ambigüité : « Sachant que le mercure est un toxique polyvalent agissant à différents niveaux de la vie cellulaire, […] l'amalgame devrait être supprimé des soins dentaires dès que possible pour des raisons médicales. »
APPEL DU LUXEMBOURG
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