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Les gesticulations d’un jeune européen en Afrique occupée

Par Abdesselam Bougedrawi @abdesselam
Les gesticulations d’un jeune européen en Afrique occupée

Il y a une sorte de fatalité, que nous, Marocains, devrions supporter, les gesticulations à nos frontières, là-bas vers le nord. Ils viennent de partout, les petits les grands, les hommes et les femmes, pour, disent-ils, nous donner de leçons.

En braves resquilleurs, ils veulent rentrer chez nous alors que personne ne les a invités. Et quand on leur dit, circulez il n’y a rien à voir, ils se drapent dans leur dignité de leurs prénoms européens. Prénoms validés, et dûment validés par celui qui porte le prénom licite d’Éric.

Le jeune Jordan Bardella, parce qu’il porte ce nom validé et dûment validé, toujours et encore, par l’Éric, avait en tête un projet de gesticulations, là-bas au nord, à nos frontières.

C’était, dit-il, pour constater le chaos migratoire, là-bas au nord, à nos frontières.

Ainsi, il lui suffit de pointer son prénom, licite faut-il le rappeler, pour faire disparaître le chaos. Et si possible, procéder à des changements de prénoms.

Je crois que dans son parti il existe quelques personnes, portant les bons prénoms, qui lui ont fait comprendre :

mon petit ami, mon jeune ami, casse-toi.

Les gesticulations d’un jeune européen en Afrique occupée

Ainsi, renonça-t-il à son projet grandiose de mettre de l’ordre dans le chaos intersidéral à notre frontière, là-bas au nord. Je suppose que ça doit être la Marine, qui dans un sursaut de lucidité et pour préserver son avenir avec ce pays, où, semble-t-il, règne un chaos migratoire, a dû lui faire comprendre :

Mon petit Jordan casse toi.

Et notre Jordan se cassa. Si je répète cette phrase, c’est, semble-t-il, un humour de répétition.

Et comme on ne saurait arrêter ceux qui gesticulent, il se fâcha d’un tweet :

On m’a empêché d’aller là-bas à la frontière. On cache quelque chose.

Il y a des moments où même le ridicule ne fait plus rire. Il y a des moments où je regrette les temps, les bons vieux temps de Georges Marchais, où l’on se marrait bien, malgré sa phrase : les chars de l’amitié.

https://www.cnews.fr/france/2022-09-02/presidence-du-rn-jordan-bardella-va-se-rendre-ceuta-pour-denoncer-le-chaos

Notez bien : je n’ai rien contre Marie Le Pen, sa publication sur Facebook en soutien au peuple marocain lors de l’épreuve de l’enfant Ryan, la rachète, largement, à mes yeux. Pour le moment !

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