Et revoilà le spectre du nationalisme russe qui reprend le dessus. En Ossétie, plusieurs ethnies dont deux principales, les russophones et les géorgiens. Depuis des années, l'Ossétie du sud veut sont "indépendance". En fait être rattachée à la Russie.
Cela fait donc des années que les choses grondent, la Russie à même déployé "une force de maintient de la paie" dans cette région. C'est un premier pas d'annexion.
Hier soir, les combats ont commencé entre force russes et géorgiennes. Comme toujours, on parle d'un côté d'agression, de l'autre d'agression, et donc d'agression. Le refrain est connu : c'est pas moi c'est ma soeur. Mais en attendant, c'est une nouvelle guerre qui se profile, aux portes de l'Europe, avec sa "soeur Russie".
Une guerre pour les pipelines, pour une pseudo fierté nationale, et encore une fois pour rien d'autre que montrer ses muscles, faire pression sur le monde. Mais dans l'indifférence presque totale (ben oui y'a les Jo hein...)
En Ossétie se joue l'avenir.
Quelques déclarations :
« Nous ne permettrons pas un nettoyage ethnique de la population géorgienne en Ossétie du Sud » a déclaré à la presse ce jeudi matin le président géorgien Mikhaïl Saakachvili.
Il a ajouté que le gouvernement géorgien ne laissera pas « reprendre la contrebande » sur le territoire ossète et ne « permettra pas à des forces extérieures d’entraîner la Géorgie dans un conflit militaire à grande échelle ».
Il reste une chance que tout se passe encore par la négociation. Il faut que l'Europe se mêle de cela. Nous ne pouvons laisser une guerre ouverte éclater !