par Alain Mathieu.
« César, redoutant la pusillanimité des Gaulois, qui sont prêts à changer d’avis et d’ordinaire avides de nouveautés, ne crut pas devoir s’en remettre à eux… Le peuple entoure les marchands, les oblige à dire de quel pays ils viennent et ce qu’ils y ont appris. C’est sous le coup de ces ouï-dire qu’ils décident souvent des affaires les plus importantes, pour se repentir bientôt forcément d’avoir cédé à des bruits incertains » (César- La guerre des Gaules-Livre Quatrième – chapitre V).
« L’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère entraîne le réchauffement de cette atmosphère ». Ce « ouï-dire » des marchands de peur du GIEC a été démenti par Jean Jouzel, un Français ex-vice-président de cet organisme et qui, ayant étudié les carottes glaciaires forées dans l’Antarctique, avait constaté l’inverse : c’est la hausse des températures à la fin des périodes glaciaires qui avait entraîné celle du taux de CO2, car elle l’avait précédée. Ce qui ne surprendra pas les buveurs de bière, ils voient bien que le réchauffement de leur verre provoque un dégagement de mousse, c’est-à-dire de CO2. A quoi est due la cause première, la hausse des températures ? Jean Jouzel confirmait les découvertes de l’astrophysicien Milankovic, selon lequel l’augmentation de la température des océans tient à des variations de l’ensoleillement, venant elles-mêmes des variations de l’orbite elliptique de la Terre autour du soleil et de l’inclinaison de son axe.
Certes depuis 1850 l’humanité a brulé des combustibles fossiles et donc émis du CO2. Mais cette partie anthropique ne représente que 15 % de l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère ; on peut attribuer le reste, soit 85 %, à l’augmentation naturelle des températures. Au terme de la lente répartition du CO2 d’origine humaine entre ses trois réservoirs terrestres (atmosphère, végétation, océans), chaque réservoir en contiendra une part proportionnelle à sa capacité : atmosphère, 2% ; végétation, 6% ; océans, 92%. L’influence de l’homme sur le climat ne peut qu’être minime.
Les « ouï-dire » diffusés par le GIEC, attribuant aux émissions humaines la totalité de l’augmentation du taux de CO2 qui expliquerait celle des températures, sont plus que des « bruits incertains », ce sont des mensonges. Ils ont pourtant déterminé la politique française depuis qu’un président désireux de s’assurer l’appui des Verts pour sa prochaine réélection a convaincu les dirigeants du monde entier de les entériner par un traité.
César, tu ne voulais pas t’en remettre aux Gaulois, trop sensibles aux ouï-dire. Reviens !