Leur style se situe pourtant dans la mouvance post-punk actuel mais ils ont la malchance de ne pas être produit par Dan Carey, un des plus brillants artisans du renouveau du genre. Ces anglais évoluent donc dans la marge, en dehors des sentiers commerciaux balisés, leurs albums s'échangent uniquement entre gens qui savent. Car si leur rock n'invente rien, il le fait avec une efficacité redoutable, comme peu parviennent à le faire. Leur nouveau disque souffle tantôt le chaud, tantôt le froid, réussissant à nous tenir en haleine sur toute la longueur. "Duck Egg Blue" est, par exemple, une étonnante ballade de crooner désespéré, au bord du gouffre, d'une beauté renversante, quand le premier titre "Friends Without Names" vous happe d'entrée par sa rythmique implacable. Cela fait du bien d'aller voir parfois là où on ne nous dit pas forcément d'aller. On peut y faire de belles découvertes.
Leur style se situe pourtant dans la mouvance post-punk actuel mais ils ont la malchance de ne pas être produit par Dan Carey, un des plus brillants artisans du renouveau du genre. Ces anglais évoluent donc dans la marge, en dehors des sentiers commerciaux balisés, leurs albums s'échangent uniquement entre gens qui savent. Car si leur rock n'invente rien, il le fait avec une efficacité redoutable, comme peu parviennent à le faire. Leur nouveau disque souffle tantôt le chaud, tantôt le froid, réussissant à nous tenir en haleine sur toute la longueur. "Duck Egg Blue" est, par exemple, une étonnante ballade de crooner désespéré, au bord du gouffre, d'une beauté renversante, quand le premier titre "Friends Without Names" vous happe d'entrée par sa rythmique implacable. Cela fait du bien d'aller voir parfois là où on ne nous dit pas forcément d'aller. On peut y faire de belles découvertes.