Par Charlie Hildebrand et Riley Sumner
Montre Wisconsin
Jusqu’à récemment, l’Université du Wisconsin-Madison avait un programme réussi de compostage des aliments jetés.
À partir de 2009, l’université a collecté les restes de nourriture dans les cafétérias du campus pour les envoyer à la station de recherche agricole de West Madison pour le compostage. En 2018, l’université a commencé à apporter des déchets à un biodigesteur anaérobie, désormais détenu par Clean Fuel Partners LLC. Là, les déchets ont été convertis en méthane pour le carburant.
Mais l’entreprise a changé d’orientation, ce qui l’a amenée à abandonner son partenariat avec UW-Madison en 2021. Travis Blomberg, le coordinateur des ressources du campus pour le bureau de la durabilité de UW-Madison, a déclaré que le digesteur avait cessé de prendre de la nourriture et n’utilisait plus que le fumier comme intrant. Ce changement a également sabordé la tentative de la ville de Madison de composter les restes de nourriture à l’échelle de la ville.
Le Département des ressources naturelles de l’État estime que 1,2 million de tonnes de matériaux par an pourraient être détournés des décharges vers le compostage. Environ les trois quarts de cette quantité sont des déchets alimentaires, selon le DNR, générant du méthane, un gaz à effet de serre nocif.
La ville et l’université ne sont pas les seules à lutter pour maintenir le compostage à grande échelle des déchets alimentaires.
Seulement 7% des 1 000 plus grandes villes du pays ont un programme municipal de compostage en bordure de rue qui accepte les déchets alimentaires, ce qui ne représente que 3% de la population américaine, selon l’organisation environnementale à but non lucratif GreenBlue.
En comparaison, 71 % de la population au Canada a accès à un programme de collecte sélective qui traite les matières organiques triées à la source, y compris les restes de nourriture, selon la Fondation ontarienne pour la recherche et l’éducation environnementales.
Un expert en gestion des déchets l’a décrit comme un “Catch-22” pour le Wisconsin.
«Nous avons besoin de gens pour détourner les matériaux afin de créer suffisamment d’activités pour les installations qui souhaitent composter, puis avoir suffisamment de marchés finaux pour ceux-ci. Et ils doivent tous se produire simultanément », a déclaré Casey Lamensky, coordinateur des déchets solides du DNR. “Et nous sommes encore assez tôt pour que si l’une de ces options tombe à l’eau, il n’y ait pas beaucoup de solutions de sauvegarde.”
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Avant qu’il ne soit finalement contraint de fermer, le programme de compostage d’UW-Madison a connu une série de revers, notamment la contamination de son flux de déchets.
À la station de recherche agricole de West Madison, le système de l’installation brasse et aère les déchets organiques en longues rangées pour produire du compost. Mais il a eu du mal à traiter les matériaux non compostables – tels que les sacs en plastique, les emballages et le métal – dans les flux alimentaires provenant de l’université, a déclaré Blomberg.
L’université a tenté de «nettoyer le flux» de ses déchets alimentaires, en recrutant des étudiants pour effectuer des audits des déchets dans les cafétérias du campus et en formant le personnel à trier les déchets alimentaires et à les faire passer dans une machine à dépulper.
Pourtant, les déchets du campus ont causé des problèmes – les conteneurs en papier et les serviettes ont ralenti le système et les objets légers ont été emportés par le vent. La station agricole a également dû effectuer des réparations coûteuses sur des pneus de tracteur percés par de l’argenterie métallique jetée dans des bacs à compost.
La contamination se trouvait dans les matériaux « devant la maison », des restes de nourriture jetés par les clients de la cafétéria, a déclaré Blomberg. La contamination des articles non compostables est “toujours un problème” avec la collecte des déchets alimentaires, a-t-il dit, ajoutant que “le programme n’était pas parfait”.
Ainsi, lorsqu’une opportunité s’est présentée en 2018 de déplacer le programme de compostage de l’université vers un digesteur anaérobie – qui sépare les aliments des contaminants avec une machine de déballage – Blomberg a déclaré que l’université avait signé jusqu’à ce que les opérateurs du digesteur arrêtent d’accepter les restes de nourriture en juillet 2021.
“Nous pouvons faire tout ce qui est en notre pouvoir, mais nous n’avons pas de composteur industriel près de nous qui (veuille) le matériau”, a déclaré Blomberg.
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Comme UW-Madison, la ville de Madison a mené plusieurs initiatives de compostage alimentaire – qui se sont toutes avérées malheureuses.
Le programme le plus récent abandonné par la ville permettait aux résidents de déposer leurs restes de nourriture à trois endroits différents. La matière était ensuite envoyée vers un biodigesteur qui extrayait le méthane des déchets. Ce programme a pris fin après que le biodigesteur a commencé à extraire le méthane exclusivement du fumier de vache – le même changement qui a mis fin au programme de UW-Madison, selon le coordinateur du recyclage de la ville, Bryan Johnson.
La ville a déjà tenté deux programmes de compostage en bordure de rue, mais les efforts ont échoué car cela demandait trop de main-d’œuvre – et les restes de nourriture étaient souvent contaminés. Des cintres, des serviettes, des jouets pour enfants – et même une tête de cerf – figuraient parmi les articles qui ont causé la contamination, a déclaré Johnson.
Mais Madison donne une autre chance au recyclage des restes de nourriture. Grâce à une subvention du département américain de l’Agriculture, la ville a ouvert cet été deux sites de dépôt de déchets alimentaires sur les marchés fermiers, qui vont à la ferme Neighborhood Food Solutions à Fitchburg pour le compostage. Les sites des marchés fermiers de South Madison et East Side fonctionneront jusqu’au 25 octobre.
Alors que l’opération est “super petite”, Johnson a déclaré qu’il espère augmenter le nombre de sites. Jusqu’à présent, l’initiative à deux sites a collecté près de 8 000 livres de restes de nourriture. Ce n’est pas beaucoup mais, dit-il, chaque tonne de compost est « une victoire ».
À long terme, la ville espère travailler avec le campus de durabilité du comté de Dane – un projet de décharge et d’élimination des déchets proposé pour le parcours de golf de Yahara Hills – pour abriter un programme à grande échelle.
“De tous les pièges que nous avons rencontrés en cours de route, il est difficile d’être optimiste, mais je suis toujours optimiste à ce sujet”, a déclaré Johnson. “Je sais que nous allons le faire – cela a pris beaucoup plus de temps que je ne pense que quiconque l’aurait jamais voulu.”
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Le Minnesota a de nombreux programmes de compostage municipaux, dont plusieurs qui collectent les matières organiques en bordure de rue. Le centre de recyclage et d’énergie du comté de Ramsey / Washington dans le Minnesota prévoit de lancer la collecte des déchets alimentaires en bordure de rue d’ici la fin de 2023. Il est dirigé par Junalee Ly, diplômée de l’UW-Madison.
Les résidents collecteront leurs déchets alimentaires dans des sacs compostables épais fournis par les deux comtés, les éliminant de la même manière que leurs poubelles normales ou leurs bacs de recyclage à récupérer dans une installation de traitement des déchets pour le compostage, a déclaré Ly.
« Notre programme est unique car il s’appuie sur l’infrastructure de collecte existante, et les transporteurs de déchets n’ont rien à changer à la façon dont ils fournissent leur service », a-t-elle déclaré.
Lamensky, le coordinateur des déchets solides du DNR, a déclaré que les programmes de collecte des restes de nourriture sont plus courants dans les grandes villes densément peuplées, en particulier sur les côtes. Dans ces zones, qui ont une superficie limitée, le coût des décharges peut être plus élevé que celui du compostage.
Un point positif dans le Wisconsin : le compostage des déchets de jardin. Une interdiction d’enfouissement des déchets de jardin mise en place dans l’État dans les années 1990 a donné lieu à plus de 200 programmes de compostage municipaux, transformant environ 200 000 tonnes par an de feuilles, de tontes de gazon et de petits morceaux de broussailles en compost, qui est généralement distribué gratuitement. . Ironiquement, cela fait du compostage des déchets alimentaires une entreprise commerciale plus difficile dans l’État.
“(Le compost de déchets alimentaires) est généralement un produit plus rentable, mais il est difficile de justifier l’achat de compost (de déchets alimentaires) – même s’il s’agit d’un compost de meilleure qualité – dans l’état où il y a un tas de compost de déchets de jardin disponible pour gratuitement », a-t-elle déclaré.
Un manque d’infrastructures dans le Wisconsin fait également que des programmes municipaux comme les efforts de Madison ne démarrent que pour caler plus tard. Les efforts récurrents pour composter les aliments peuvent laisser les résidents confus, augmentant les risques de contamination du flux de déchets recyclés, a déclaré Lamensky. Son conseil : En cas de doute, jetez-le.
Les services d’abonnement dominent
Bien que Madison n’ait pas réussi à maintenir un programme de compostage à l’échelle de la ville, il existe des entreprises privées qui transforment les restes de nourriture en terre – moyennant un certain prix.
Au moins trois services – Curbside Composter, Earth Stew et Green Box Compost – sont disponibles dans la région de Madison. Ben Stanger, fondateur et PDG de Green Box, a lancé son entreprise plus tôt cette année pour répondre à ce qu’il considérait comme un besoin croissant dans la région. Green Box facture aux membres 24 $ par mois.
“Il y a beaucoup de jeunes qui, je pense, ont la durabilité (comme objectif) en général, mais aussi la nourriture et le gaspillage alimentaire plus particulièrement comme quelque chose sur lequel ils veulent se concentrer”, a déclaré Stanger. “Et j’aimerais leur offrir cela d’une manière pratique, facile et bon marché.”
Lamensky a déclaré que les services par abonnement comme Green Box continuent d’être plus nombreux que les programmes municipaux dans l’État, car les entreprises privées peuvent “agir plus rapidement”, en contournant la bureaucratie qui peut ralentir la mise en œuvre.
Le DNR essaie d’aider en offrant un soutien technique aux municipalités du Wisconsin et en renonçant aux examens et aux frais de licence standard pour encourager les programmes de démarrage, a-t-elle déclaré.
Certains États et municipalités ont des lois d’État qui incitent à détourner les restes de nourriture des décharges. Le Minnesota a pour objectif statutaire de recycler 75 % de ses déchets d’ici 2030. Le Wisconsin n’a pas de référence obligatoire, mais le DNR a pour objectif de réduire les déchets alimentaires de 50 % d’ici 2030.
Malgré les défis, Lamensky espère que davantage de municipalités tenteront le coup.
“Et lorsque nous aurons plus d’exemples ici dans le Wisconsin, j’espère que d’autres municipalités verront que cela se fait efficacement et seront également prêtes à suivre cet exemple”, a-t-elle déclaré.
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UW-Madison examine différentes options pour ramener le compostage sur le campus grâce à un programme pilote avec la station de recherche agricole. Contrairement à l’arrangement précédent, Blomberg a déclaré que le matériel est limité aux restes de nourriture «à l’arrière de la maison» des quatre plus grands générateurs de déchets alimentaires de l’université – représentant plus de la moitié de tous les déchets alimentaires sur le campus.
Mais le programme pilote n’est qu’une solution temporaire, et les propositions de l’université aux vendeurs pour trouver une installation de compostage à long terme ont été infructueuses jusqu’à présent, a déclaré Blomberg.
L’université cherche également d’autres moyens de réduire le gaspillage alimentaire. Par exemple, une équipe d’étudiants a obtenu de l’argent pour la technologie de réduction des déchets alimentaires par le biais du Fonds vert – une initiative qui finance des projets dirigés par des étudiants s’attaquant aux défis environnementaux sur le campus UW-Madison.
Le projet place des scanners numériques dans les poubelles pour analyser la nourriture jetée afin que l’université puisse ajuster ses achats de nourriture.
“Ce sont des solutions faciles, simples et rentables qui permettront non seulement à l’université d’économiser beaucoup d’argent, mais aussi d’éviter une partie de ce problème de déchets fabriqués et mis en décharge”, a déclaré Jacob Breit, un responsable travaillant sur le projet.
Blomberg a convenu que la minimisation des déchets est la solution la meilleure et la plus simple.
« La grande question », a-t-il dit, « est pourquoi produisons-nous autant de déchets alimentaires en premier lieu ? Et c’est une question valable.
La stagiaire en reportage de Wisconsin Watch, Erin Gretzinger, a contribué à ce rapport. L’organisation à but non lucratif Wisconsin Watch collabore avec WPR, PBS Wisconsin, d’autres médias d’information et l’école de journalisme et de communication de masse de l’Université du Wisconsin-Madison. Toutes les œuvres créées, publiées, publiées ou diffusées par Wisconsin Watch ne reflètent pas nécessairement les vues ou opinions de UW-Madison ou de l’un de ses affiliés.
Par Charlie Hildebrand et Riley Sumner
Montre Wisconsin
Jusqu’à récemment, l’Université du Wisconsin-Madison avait un programme réussi de compostage des aliments jetés.
À partir de 2009, l’université a collecté les restes de nourriture dans les cafétérias du campus pour les envoyer à la station de recherche agricole de West Madison pour le compostage. En 2018, l’université a commencé à apporter des déchets à un biodigesteur anaérobie, désormais détenu par Clean Fuel Partners LLC. Là, les déchets ont été convertis en méthane pour le carburant.
Mais l’entreprise a changé d’orientation, ce qui l’a amenée à abandonner son partenariat avec UW-Madison en 2021. Travis Blomberg, le coordinateur des ressources du campus pour le bureau de la durabilité de UW-Madison, a déclaré que le digesteur avait cessé de prendre de la nourriture et n’utilisait plus que le fumier comme intrant. Ce changement a également sabordé la tentative de la ville de Madison de composter les restes de nourriture à l’échelle de la ville.
Le Département des ressources naturelles de l’État estime que 1,2 million de tonnes de matériaux par an pourraient être détournés des décharges vers le compostage. Environ les trois quarts de cette quantité sont des déchets alimentaires, selon le DNR, générant du méthane, un gaz à effet de serre nocif.
La ville et l’université ne sont pas les seules à lutter pour maintenir le compostage à grande échelle des déchets alimentaires.
Seulement 7% des 1 000 plus grandes villes du pays ont un programme municipal de compostage en bordure de rue qui accepte les déchets alimentaires, ce qui ne représente que 3% de la population américaine, selon l’organisation environnementale à but non lucratif GreenBlue.
En comparaison, 71 % de la population au Canada a accès à un programme de collecte sélective qui traite les matières organiques triées à la source, y compris les restes de nourriture, selon la Fondation ontarienne pour la recherche et l’éducation environnementales.
Un expert en gestion des déchets l’a décrit comme un “Catch-22” pour le Wisconsin.
«Nous avons besoin de gens pour détourner les matériaux afin de créer suffisamment d’activités pour les installations qui souhaitent composter, puis avoir suffisamment de marchés finaux pour ceux-ci. Et ils doivent tous se produire simultanément », a déclaré Casey Lamensky, coordinateur des déchets solides du DNR. “Et nous sommes encore assez tôt pour que si l’une de ces options tombe à l’eau, il n’y ait pas beaucoup de solutions de sauvegarde.”
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Avant qu’il ne soit finalement contraint de fermer, le programme de compostage d’UW-Madison a connu une série de revers, notamment la contamination de son flux de déchets.
À la station de recherche agricole de West Madison, le système de l’installation brasse et aère les déchets organiques en longues rangées pour produire du compost. Mais il a eu du mal à traiter les matériaux non compostables – tels que les sacs en plastique, les emballages et le métal – dans les flux alimentaires provenant de l’université, a déclaré Blomberg.
L’université a tenté de «nettoyer le flux» de ses déchets alimentaires, en recrutant des étudiants pour effectuer des audits des déchets dans les cafétérias du campus et en formant le personnel à trier les déchets alimentaires et à les faire passer dans une machine à dépulper.
Pourtant, les déchets du campus ont causé des problèmes – les conteneurs en papier et les serviettes ont ralenti le système et les objets légers ont été emportés par le vent. La station agricole a également dû effectuer des réparations coûteuses sur des pneus de tracteur percés par de l’argenterie métallique jetée dans des bacs à compost.
La contamination se trouvait dans les matériaux « devant la maison », des restes de nourriture jetés par les clients de la cafétéria, a déclaré Blomberg. La contamination des articles non compostables est “toujours un problème” avec la collecte des déchets alimentaires, a-t-il dit, ajoutant que “le programme n’était pas parfait”.
Ainsi, lorsqu’une opportunité s’est présentée en 2018 de déplacer le programme de compostage de l’université vers un digesteur anaérobie – qui sépare les aliments des contaminants avec une machine de déballage – Blomberg a déclaré que l’université avait signé jusqu’à ce que les opérateurs du digesteur arrêtent d’accepter les restes de nourriture en juillet 2021.
“Nous pouvons faire tout ce qui est en notre pouvoir, mais nous n’avons pas de composteur industriel près de nous qui (veuille) le matériau”, a déclaré Blomberg.
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Comme UW-Madison, la ville de Madison a mené plusieurs initiatives de compostage alimentaire – qui se sont toutes avérées malheureuses.
Le programme le plus récent abandonné par la ville permettait aux résidents de déposer leurs restes de nourriture à trois endroits différents. La matière était ensuite envoyée vers un biodigesteur qui extrayait le méthane des déchets. Ce programme a pris fin après que le biodigesteur a commencé à extraire le méthane exclusivement du fumier de vache – le même changement qui a mis fin au programme de UW-Madison, selon le coordinateur du recyclage de la ville, Bryan Johnson.
La ville a déjà tenté deux programmes de compostage en bordure de rue, mais les efforts ont échoué car cela demandait trop de main-d’œuvre – et les restes de nourriture étaient souvent contaminés. Des cintres, des serviettes, des jouets pour enfants – et même une tête de cerf – figuraient parmi les articles qui ont causé la contamination, a déclaré Johnson.
Mais Madison donne une autre chance au recyclage des restes de nourriture. Grâce à une subvention du département américain de l’Agriculture, la ville a ouvert cet été deux sites de dépôt de déchets alimentaires sur les marchés fermiers, qui vont à la ferme Neighborhood Food Solutions à Fitchburg pour le compostage. Les sites des marchés fermiers de South Madison et East Side fonctionneront jusqu’au 25 octobre.
Alors que l’opération est “super petite”, Johnson a déclaré qu’il espère augmenter le nombre de sites. Jusqu’à présent, l’initiative à deux sites a collecté près de 8 000 livres de restes de nourriture. Ce n’est pas beaucoup mais, dit-il, chaque tonne de compost est « une victoire ».
À long terme, la ville espère travailler avec le campus de durabilité du comté de Dane – un projet de décharge et d’élimination des déchets proposé pour le parcours de golf de Yahara Hills – pour abriter un programme à grande échelle.
“De tous les pièges que nous avons rencontrés en cours de route, il est difficile d’être optimiste, mais je suis toujours optimiste à ce sujet”, a déclaré Johnson. “Je sais que nous allons le faire – cela a pris beaucoup plus de temps que je ne pense que quiconque l’aurait jamais voulu.”
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Le Minnesota a de nombreux programmes de compostage municipaux, dont plusieurs qui collectent les matières organiques en bordure de rue. Le centre de recyclage et d’énergie du comté de Ramsey / Washington dans le Minnesota prévoit de lancer la collecte des déchets alimentaires en bordure de rue d’ici la fin de 2023. Il est dirigé par Junalee Ly, diplômée de l’UW-Madison.
Les résidents collecteront leurs déchets alimentaires dans des sacs compostables épais fournis par les deux comtés, les éliminant de la même manière que leurs poubelles normales ou leurs bacs de recyclage à récupérer dans une installation de traitement des déchets pour le compostage, a déclaré Ly.
« Notre programme est unique car il s’appuie sur l’infrastructure de collecte existante, et les transporteurs de déchets n’ont rien à changer à la façon dont ils fournissent leur service », a-t-elle déclaré.
Lamensky, le coordinateur des déchets solides du DNR, a déclaré que les programmes de collecte des restes de nourriture sont plus courants dans les grandes villes densément peuplées, en particulier sur les côtes. Dans ces zones, qui ont une superficie limitée, le coût des décharges peut être plus élevé que celui du compostage.
Un point positif dans le Wisconsin : le compostage des déchets de jardin. Une interdiction d’enfouissement des déchets de jardin mise en place dans l’État dans les années 1990 a donné lieu à plus de 200 programmes de compostage municipaux, transformant environ 200 000 tonnes par an de feuilles, de tontes de gazon et de petits morceaux de broussailles en compost, qui est généralement distribué gratuitement. . Ironiquement, cela fait du compostage des déchets alimentaires une entreprise commerciale plus difficile dans l’État.
“(Le compost de déchets alimentaires) est généralement un produit plus rentable, mais il est difficile de justifier l’achat de compost (de déchets alimentaires) – même s’il s’agit d’un compost de meilleure qualité – dans l’état où il y a un tas de compost de déchets de jardin disponible pour gratuitement », a-t-elle déclaré.
Un manque d’infrastructures dans le Wisconsin fait également que des programmes municipaux comme les efforts de Madison ne démarrent que pour caler plus tard. Les efforts récurrents pour composter les aliments peuvent laisser les résidents confus, augmentant les risques de contamination du flux de déchets recyclés, a déclaré Lamensky. Son conseil : En cas de doute, jetez-le.
Les services d’abonnement dominent
Bien que Madison n’ait pas réussi à maintenir un programme de compostage à l’échelle de la ville, il existe des entreprises privées qui transforment les restes de nourriture en terre – moyennant un certain prix.
Au moins trois services – Curbside Composter, Earth Stew et Green Box Compost – sont disponibles dans la région de Madison. Ben Stanger, fondateur et PDG de Green Box, a lancé son entreprise plus tôt cette année pour répondre à ce qu’il considérait comme un besoin croissant dans la région. Green Box facture aux membres 24 $ par mois.
“Il y a beaucoup de jeunes qui, je pense, ont la durabilité (comme objectif) en général, mais aussi la nourriture et le gaspillage alimentaire plus particulièrement comme quelque chose sur lequel ils veulent se concentrer”, a déclaré Stanger. “Et j’aimerais leur offrir cela d’une manière pratique, facile et bon marché.”
Lamensky a déclaré que les services par abonnement comme Green Box continuent d’être plus nombreux que les programmes municipaux dans l’État, car les entreprises privées peuvent “agir plus rapidement”, en contournant la bureaucratie qui peut ralentir la mise en œuvre.
Le DNR essaie d’aider en offrant un soutien technique aux municipalités du Wisconsin et en renonçant aux examens et aux frais de licence standard pour encourager les programmes de démarrage, a-t-elle déclaré.
Certains États et municipalités ont des lois d’État qui incitent à détourner les restes de nourriture des décharges. Le Minnesota a pour objectif statutaire de recycler 75 % de ses déchets d’ici 2030. Le Wisconsin n’a pas de référence obligatoire, mais le DNR a pour objectif de réduire les déchets alimentaires de 50 % d’ici 2030.
Malgré les défis, Lamensky espère que davantage de municipalités tenteront le coup.
“Et lorsque nous aurons plus d’exemples ici dans le Wisconsin, j’espère que d’autres municipalités verront que cela se fait efficacement et seront également prêtes à suivre cet exemple”, a-t-elle déclaré.
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UW-Madison examine différentes options pour ramener le compostage sur le campus grâce à un programme pilote avec la station de recherche agricole. Contrairement à l’arrangement précédent, Blomberg a déclaré que le matériel est limité aux restes de nourriture «à l’arrière de la maison» des quatre plus grands générateurs de déchets alimentaires de l’université – représentant plus de la moitié de tous les déchets alimentaires sur le campus.
Mais le programme pilote n’est qu’une solution temporaire, et les propositions de l’université aux vendeurs pour trouver une installation de compostage à long terme ont été infructueuses jusqu’à présent, a déclaré Blomberg.
L’université cherche également d’autres moyens de réduire le gaspillage alimentaire. Par exemple, une équipe d’étudiants a obtenu de l’argent pour la technologie de réduction des déchets alimentaires par le biais du Fonds vert – une initiative qui finance des projets dirigés par des étudiants s’attaquant aux défis environnementaux sur le campus UW-Madison.
Le projet place des scanners numériques dans les poubelles pour analyser la nourriture jetée afin que l’université puisse ajuster ses achats de nourriture.
“Ce sont des solutions faciles, simples et rentables qui permettront non seulement à l’université d’économiser beaucoup d’argent, mais aussi d’éviter une partie de ce problème de déchets fabriqués et mis en décharge”, a déclaré Jacob Breit, un responsable travaillant sur le projet.
Blomberg a convenu que la minimisation des déchets est la solution la meilleure et la plus simple.
« La grande question », a-t-il dit, « est pourquoi produisons-nous autant de déchets alimentaires en premier lieu ? Et c’est une question valable.
La stagiaire en reportage de Wisconsin Watch, Erin Gretzinger, a contribué à ce rapport. L’organisation à but non lucratif Wisconsin Watch collabore avec WPR, PBS Wisconsin, d’autres médias d’information et l’école de journalisme et de communication de masse de l’Université du Wisconsin-Madison. Toutes les œuvres créées, publiées, publiées ou diffusées par Wisconsin Watch ne reflètent pas nécessairement les vues ou opinions de UW-Madison ou de l’un de ses affiliés.