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Il faut finalement baisser les bras et s’y résigner, un destin implacable revient et revient toujours : après la liesse surviennent la détresse et le désespoir.
L’Italie aujourd’hui fête avec Meloni la victoire de partis politiques que l’on qualifie, injustement d’extrêmes.
Nous avons vu par le passé, avec l’élection présidentielle de François Mitterrand, les mêmes joies le même bonheur. Nous avons vu également la métamorphose de cette même allégresse de cette même liesse en une profonde détresse.
Les erreurs sont dues avant tout à l’émergence d’une nouvelle classe d’hommes politiques et intellectuels dont le fond est le cynisme et l’égocentrisme.
Ils sont incapables d’évaluer profondément les fondements intimes des situations, ils sont dans l’incapacité de comprendre la détresse humaine qui conduit aux conduites de désespoir et d’aberration. En conséquence ils sont dans l’incapacité de proposer les moindres réponses aux misères sociales.
Pire, ils ne réfléchissent même pas au moyen qu’ils utiliseraient pour honorer les promesses qu’ils ont faites à tous ceux et celles qui ont cru en eux. En définitif, pour ne pas perdre la face, pour ne pas perdre leur pouvoir, pour satisfaire leur vanité, ils diront que c’est la faute des autres. Et les moyens qu’ils utiliseront, à ce stade-là, nous le connaissons. C’est Robespierre dans l’assemblée réclamant des têtes.
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