Si les nuages ne le laissent pas deviner, c’est pourtant bel et bien l’été… Si, si ! Entre deux bourrasques et trois crachats, le temps semble donner raison aux grincheux séniles. On transpire peut-être, mais uniquement dans les transports en commun. Alors, pendant la pause estivale, pourquoi ne pas innover ? Ségo, nous voilà !
Avant ?
Cette année, vous hésitiez entre plusieurs destinations. Première option : pôpa-môman. Journée marathon avec un levé quasi militaire, suivi d’une belotte en guise de goûter, des interrogatoires sur votre célibat (ou futur mariage) et un coucher digne de l’hospice... L’année dernière, vous aviez cru faire mieux avec un petit séjour entre pôtes. Finalement, l’ambiance était retombée aussi sec. D’un côté les dragueurs invertébrés, de l’autre les radins (tant financiers que sur la vaisselle), puis ceux trop habitués à leur précieux confort… A croire que même parmi les meilleurs amis, il reste un nombre non négligeable de personnes avec qui nous n’habiterions jamais.
Que reste-t-il ? L’option camping ? Chenille endiablée avec un couple allemand, apéro quizz avec des postiers de Dunkerque ou concours de pétanque contre la meute des professionnels de la chaise pliante… Argl ! Sentant le coup venir, vous vouliez opter pour la solution supérieure : une location dans le Sud avec môsieur. Mais ô surprise, le séjour n’est pas conforme à son descriptif pourtant alléchant : vis-à-vis sur le gros-voisin-tout-nu, un compagnon étrangement pressé d’aller sur la plage et des conversations qui s’amenuisent au fur et à mesure que votre peau se dore.
Demain ?
Pour se rendre utile, partez avec le Cosame ! Loin d’offrir une simple aide humanitaire aux pays d’Europe de l’Est, d’Afrique ou d’Asie, le programme permet depuis 98 d’échanger ses connaissances avec les autochtones : former à la couture les femmes de Ouagadougou (Burkina Faso), conseiller les cuisiniers de Bucarest (Roumanie) ou les ébénistes de Jodhpur (Inde), il y a de quoi rendre jaloux votre entourage.
Et ceux qui refuseront de travailler pendant leurs vacances peuvent se replier vers l’écotourisme. Le Kenya, l'Équateur, le Népal, le Costa Rica et Madagascar, l’ont bien compris. La conservation des espèces, l’immersion dans la nature et la mise en place d’un marché équitable représentent la principale source de leurs devises.
Alors quoi ? Vous allez passer une nouvelle fois pour un Bobo ? Peut-être… Mais à la machine à café en rentrant, il y a de fortes chances que, pour une fois, ce soit vous qui ridiculisiez votre collègue partie au Maroc.
Par Samuel Degasne
à suivre...
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