Le deuxième album All That Must Be de George FitzGerald remonte à 2018. Bien sûr, son style m’avait immédiatement charmé, néanmoins je dois avouer que certaines chansons en particulier m’avaient marqué, et au-delà des collaborations notamment avec Bonobo, c’est bien la présence de Tracey Thorn qui aujourd’hui encore demeure un moment-phare du disque pour moi.
Quatre années se sont écoulées, avec tout ce que l’on sait – mais aussi ce que l’on ne sait pas, évidemment, car propre à la vie de chacun. Et Stellar Drifting ne nous surprendra pas dans sa conception si l’on sait que l’artiste anglais s’est amplement inspiré d’images et de sons de sondes spatiales. Côté collaborations, les noms font toujours rêver et, surtout, et c’est primordial, se fondent si naturellement dans son univers (pour une fois, c’est le cas de le dire) : l’incontournable Panda Bear (que ce soit en solo, avec Animal Collective ou avec d’autres artistes, on l’entend presque partout et c’est toujours avec le même bonheur !), SOAK ou encore London Grammar (il a travaillé avec le trio sur leur dernier album).
Un album que je découvre en même temps que le tout nouveau Odesza et, bien que rien ne rapproche le duo américain de l’artiste anglais, ces deux albums ont quelque chose qui me fait les apprécier, chacun, un peu comme s’ils étaient deux œuvres jumelles – mais des jumelles ayant chacune sa personnalité, malgré une apparence tellement similaire de prime abord. Une fois qu’on apprend à connaître ces ces deux albums, on les apprécie pour leurs qualités respectives, et à aucun moment il ne s’agit de savoir lequel on préfère. Non. Car, qui nous empêche de les adorer tous deux ?
Stellar Drifting est un voyage sublime, même à cet instant précis, tandis que j’écris ces quelques lignes, au tout début de l’automne… Chaleureux, comme la saison qui l’a vu arriver, mais le sentiment de hygge lui sied encore mieux maintenant que j’y pense.
(in Heepro Music, le 28/09/2022)
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Voir aussi :
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble