Vous avez entendu dire que pour voir l'esprit originel votre petit esprit doit être vide. Alors vous voilà à rester assis, raides comme un bambou, à regarder le mur, la langue contre le palais, cherchant à arrêter vos pensées.
Vous parvenez ainsi à une absence de pensées que vous prenez pour la vacuité de l'esprit originel.
L'instant d'après le tourbillon de votre petit esprit recommence comme au sortir du sommeil. Dans l'absence de pensées, quel avantage ?
Et si un éclair lumineux vous secoue, vous voilà en train de sauter sur place comme un jeune cheval, en criant que vous avez éprouvé quelque chose d'immense et que vous êtes un grand privilégié.
À avoir été frappé comme par la foudre, quel bénéfice ? Tout cela n'est que prouesses justes bonnes pour le cirque.
Extrait des propos du vieux Tcheng
----------