Au milieu de l’été sortait ce qui est déjà la quatrième album studio du duo américain Odesza, et c’est ainsi que je les découvre enfin grâce à The Last Goodbye.
Dès l’ouverture, quel plaisir immense pour moi de retrouver Julianna Barwick pour un « This version of you » d’une intimité magique. L’enchaînement avec « Wide awake », interprétée cette fois-ci par Charlie Houston, est tout aussi somptueux mais élève le tempo ! Dès lors, on est littéralement enivré à chaque instant : que Harrison Mills et Clayton Knight soient seuls, ou accompagnés de The Knocks, Izzy Bizu, Maro, Bettye Lavette, Låpsley ou encore Ólafur Arnalds, chacune des treize nouvelles chansons nous emportent dans un univers lumineux en pleine nuit. Même les quelques rares samples choisis ici ou là sont parfaitement intégrés à la musique d’Odesza.
Un album que je découvre en même temps que le tout nouveau George FitzGerald et, bien que rien ne rapproche l’artiste anglais du duo américain, ces deux albums ont quelque chose qui me fait les apprécier, chacun, un peu comme s’ils étaient deux œuvres jumelles – mais des jumelles ayant chacune sa personnalité, malgré une apparence tellement similaire de prime abord. Une fois qu’on apprend à connaître ces ces deux albums, on les apprécie pour leurs qualités respectives, et à aucun moment il ne s’agit de savoir lequel on préfère. Non. Car, qui nous empêche de les adorer tous deux ?
The Last Goodbye est un voyage sublime, même à cet instant précis, tandis que j’écris ces quelques lignes, au tout début de l’automne… Chaleureux, comme la saison qui l’a vu arriver, mais le sentiment de hygge lui sied encore mieux maintenant que j’y pense.
(in Heepro Music, le 27/09/2022)
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