Mourir Sous Mussollini, Moisir Sous Meloni

Publié le 27 septembre 2022 par Hunterjones
Benito Mussolini (et Adolf Hitler, Staline et bien d'autres mais surtout eux) ont causé de torts irréparables au nationalisme international. Il devient rare, de nos jours, de parler nationalisme sans que le spectre du racisme ne traine pas loin. 

Mussolini, à l'aube des années 20, avait centré son nationalisme italien sur ce qui allait plus tard devenir fascisme. Il s'inscrivait en faux contre le socialisme et l'égalitarisme. Issu de la pauvreté, il refusait de croire en la lutte des classes et croisaient tous les milieux, ce qui le rendait populaire et populiste. Il favorisait compulsivement la révolution pour toute forme de réglement de conflit.  

Le roi Victor-Emmanuel III le fera Premier Ministre, en 1922, le plus jeune à ne jamais tenir ce poste, à 39 ans, à cette époque. Mussolini transformera sa nation en dictature, éliminant systèmatiquement tous ses rivaux politiques pour que son parti soit unique parti. En 5 ans seulement l'Italie était sous régime totalitaire selon toutes les lois de sa constitution.   

Quand la Deuxième Guerre Mondiale a éclatée, il a fait le choix mal avisé de joindre l'axe du mal, les Nazis et les Nippons. Après quelques succès initiaux, il a vite perdu la confiance de tous et a été destitué de son poste. Hitler lui trouvera un job de paille dans le Nord de l'Italie où il sera si mauvais et instable qu'une guerre civile y éclatera. Tentant de fuir avec sa maitresse, en direction de la neutre Suisse, ils seront capturés par des membres du parti communiste italien, assassinés et pendus par les pieds pour la postérité.

Sous ses ordres plus de 400 000 italiens sont mots au combat, et 30 000 autres dans l'invasion de l'Éthiopie directement liée à lui. Ce n'est rien à côté de Harry Truman, responsable de 220 000 morts lors des deux bombes nucléaires qui ont ralenti la guerre, mais les morts Mussolinniennes, n'étaient pas ennemies. Mais Italiennes. Giorgia Meloni est née en janvier 1977. Journaliste devenue députée autour de 2006, elle est à la tête des Frères de l'Italie et est présidente de l'European Conservatives & Reformists Party depuis 2020.

Née à Rome, elle joindra vite la Yout Front, puisque interessée par la politique. À 15 ans, elle est de la branche néo-faciste de Movimento Sociale Italiano. Benito, elle lui trouve de grandes qualités. On pend probablement toujours par les pieds, assassinés, les gens aux grandes qualités. De son point de vue, c'était plutôt là qu'on s'était trompé. Elle vénère aussi Giorgio Almirante, un collaborateur nazi d'autrefois. Du mauvais côté de l'histoire. 

Elle sera leader de mouvements étudiants, conseillère à la ville de Rome, ministre de la jeunesse sous le 4ème cabinet du filou Silvio Berlusconi, un rôle qu'elle tiendra trois ans. Elleest co-fondatrice du parti des Frères de l'Italie, dont elle est aujourd'hui cheffe et profite de l'absentéisme abyssale des voteurs, pour gagner l'élection d'il y a 2 jours (heure d'Amérique). 

Ell est populiste de l'aile droite, Italienne nationaliste, xenophobe, islamophobe, homophobe, contre l'avortement, contre le mariage ou l'adoption chez les gens de même sexe, contre la mort assistée, contre la migration qui ne serait pas Européènne, et était en faveur de meilleures relations avec Putin avant qu'il ne commettent ces crimes, au moins, elle a retourné sa veste et plaide ouvertement sur l'armement de l'Ukraine pour se défendre de son agresseur.

Mais sinon, l'Italie recule. Depuis 2 jours et pour les années à venir. Berlusconi qui lui avait alors ouvert la porte, plus jeune, est au coeur du retour du retour du balancier puisqu'une coalition avec lui ramène le pourri dans l'arène du cirque. 

Après la Suède qui s'est votée une exrême radicale de droite. La botte qui moisit.

Il s'agit de la toute première femme à devenir #1 au pays. Une catastrophe appréhendée. 

C'est déplorable. Un si beau pays.

L'entendre parler d'humanité au lendemain de sa victoire donne envie de gerber.