Il aura fallu lutter pour l'avoir cette médaille d'or mais c'est fait : Steeve Guenot décroche la 1ère médaille d'or française dans ces JO de Pékin.
La remise de médaille :
Steeve Guenot Gold medal Greco-Roman 66kg
envoyé par mouahahah19
La fin du match (je mettrai le match en entier dès que je l'aurai trouvé ;) :
LES COMMENTAIRES (2)
posté le 25 août à 12:22
Merci a toute la famille Guenot, en memoire de mon grand oncle qui s'appellait Emile poilvé, jo de 1936.
posté le 13 août à 19:51
Enfin! Après quatre jours de compétition, l'équipe de France glane son premier or olympique à Pékin avec le sacre de Steeve Guenot dans la catégorie des 66 kilos en lutte gréco-romaine, auquel s'ajoute le bronze de son propre frère, Christophe, chez les 74 kilos. Douze ans après la médaille d'argent de Ghani Yalouz à Atlanta, la lutte française revient en pleine lumière
On guettait les Manaudou, Estanguet, Flessel, autant de chefs de file de l'équipe de France appelés aux plus grands honneurs olympiques à Pékin. Force est de constater que ces Jeux, si décevants jusqu'à présent pour les stars tricolores, seront ceux des surprises côté français. Et celle qu'a causé mercredi, au cinquième jour de compétition, alors que les Bleus n'en finissaient plus d'accumuler l'argent, le Chalonnais Steeve Guenot en est une! Premier médaillé d'or français de ces JO 2008 et premier à faire enfin résonner la Marseillaise dans la capitale chinoise, Guenot entre dans l'histoire olympique par la grande porte.
Inconnu du grand public, ce jeune homme de 22 ans s'annonçait pourtant comme l'un des prétendants au podium des ces Jeux après sa médaille d'argent décrochée dans la catégorie très exigeante des 66 kilos l'an passé, aux Championnats du monde, en Azerbaïdjan. Une première récompense dans sa jeune carrière qui validait ainsi son destin olympique. Guenot verrait Pékin. Et pour quel résultat!
Mardi, le jeune licencié de l'US métro, agent de sécurité depuis septembre 2007 à la RATP par le biais d'une convention d'athlète de haut niveau, a pris sa chance de manière magistrale pour faire non seulement mieux encore qu'un certain Ghani Yalouz, médaillé d'argent à Atlanta en 1996 aujourd'hui DTN de la Fédération, mais surtout pour succéder à un certain Emile Poilvé, dernier champion olympique en lutte, mais libre (82 kilos), aux Jeux de Berlin en 1936. Alors que le dernier Français médaillé d'or en gréco-romaine l'avait été en 1924, à Paris, avec le sacre d'Henri Deglane (100 kilos).Christophe ajoute le bronze
Une journée en or marquée par ses victoires successives sur le Cubain Alain Milian, le Hongrois Tamas Loerincz, le Biélorusse Mikhail Siamionau puis le Kazakh Darkhan Bayakhmetov avant de s'attaquer en finale au Kirghiz Kanatbek Begaliev. Une dernière marche vers l'or que Steeve Guenot allait négocier de main de maître, prenant l'avantage dans la première manche remportée (2-0), avant de conclure à quinze secondes de la fin dans la seconde, dans laquelle il était pourtant mené (0-1). Dans les tribunes, la famille Guenot, où la lutte est une religion puisque son père est arbitre, sa mère dirigeante et ses frères et soeurs lutteurs.
Aîné de Steeve, Christophe Guenot (29 ans), cadre lui à la RATP, engagé également mercredi à Pékin dans la catégorie des 74 kilos, avait vu son parcours s'interrompre dès le matin en huitième de finale. Mais vainqueur du tableau de repêchage, il s'offrait le droit de rêver au bronze pour rejoindre son frère sur le podium. Une tentation trop grande pour qu'il ne s'impose pas au Hongrois Peter Bacsi. Le bronze s'ajoutait à l'or dans l'escarcelle des Guenot. Sacrée famille !