Sitôt rentré à Casablanca, l’inspecteur Dalil est envoyé d’urgence à Beyrouth. Il doit enquêter sur le meurtre d’une jeune chanteuse marocaine, retrouvée la gorge tranchée dans sa chambre d’hôtel. C’est du moins la version officielle ! Officieusement, l’inspecteur Dalil doit localiser des missiles iraniens destinés au front Polisario, détenus par le Hezbollah, au Liban. Une opération classée secret défense pour le Maroc. Sur place, un agent double, ou triple…, mais d’une beauté à faire se damner un saint homme, est son contact. Il se lie d’amitié avec un flic local qui lui permet d’ouvrir certaines portes. Localiser les missiles pourrait être une fin de carrière éclatante en sauvant son pays. L’ambition de subtiliser les missiles par le groupuscule terrorisme d’Abou Jâafar va compliquer la donne. La grande expérience de Dalil lui permettra-t-elle, au moins, de rester en vie en fouillant dans les affaires des services secrets libanais, israéliens et Abou Jâafar lui-même cible du Hezbollah ?
Sofiane Chakkouche nous emmène au Liban, où, malgré une paix retrouvée, il y a toujours une guerre sous-jacente. Le Hezbollah, qui a partout des oreilles et des yeux, s’invite afin de régler son compte à Abou Jâafar une fois pour toute. Les Services secrets israéliens surveille cette opération de haut, comme tout ce qui touche les affaires libanaises. Puis, il y a Nabila l’égyptienne, délicieuse beauté, bouffant à tous les râteliers en usant de ses charmes… Dalil, qui en a vu d’autres ne s’émeut pas pour autant de se sac de nœud. Ce genre de complications est son oxygène, à lui, toujours fonctionnant seul à la limite très extérieure de la légalité. L’enquête montre vite qu’il s’avère que les satellites ont suivi un leurre, en pensant suivre des missiles. L’inspecteur Dalil va démontrer qu’il existe une autre vérité et, qu’une course contre la montre a débuté !
Sofiane Chakkouche, pour qui chaque mot est une image avec laquelle il nous dessine un tableau, possède un style très particulier. C’est avec douceur et humour qu’il nous plonge dans les luttes incessantes et mortelles du moyen orient. Une partie du monde en effervescences permanente, où la loi cède le pas au clientélisme, où la démocratie s’impose par les armes. Un roman nous plaçant au centre d’un nœud de vipères prêtes à mordre, abrité par la capitale libanaise, dont tous détournent pudiquement le regard. Avec Sofiane Chakkouche, les morts revêtent un costume qui permet, judicieusement, de faire passer la pilule auprès du public. En effet, il est souvent plus acceptable de croire que de savoir !
Sofiane Chakkouche nous sert un roman qui donne un coup de neuf au polar, un livre addictif difficile à lâcher. Un polar qui, finalement, réécrit l’histoire. Le privilège du romancier n’est-il pas de pouvoir dire tout haut ce que nul n’a le droit de dire sans risquer un procès ?
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Présentation de l’éditeur
De retour à Casablanca, l’inspecteur Dalil est envoyé d’urgence à Beyrouth, pour enquêter sur le meurtre d’une jeune chanteuse marocaine retrouvée dans sa chambre d’hôtel, la gorge tranchée. Mais ce n’est là qu’un alibi. Il est en réalité chargé d’une mission classée secret défense, capitale et bien plus dangereuse. Il s’agit de localiser des missiles iraniens détenus par le Hezbollah sur le sol libanais. Sur place, le contact de Dalil est la délicieuse Nabila l’Égyptienne, alias la Chatte, agent dormant des services marocains au Moyen-Orient. Toutefois, afin de mener sa mission à bien en toute sécurité, Dalil préfère embaucher comme guide le petit Rafik, un gamin débrouillard et réfugié syrien. Mais l’enlèvement de Rafik par Abou Jâafar – un autre prétendant aux missiles – va lourdement compliquer la donne. Une course contre la montre s’engage alors… L’inspecteur Dalil s’en sortira-t-il vivant ?
Un peu de l’auteur
Soufiane Chakkouche est né la veille de Noël 1977 dans les faubourgs de Casablanca. Après son bac, il obtient à Paris un Master 2 en Ingénierie de la statistique décisionnelle ainsi qu’un DEST Génie Civil. Mais après quelques années de travail, il plaque tout pour se consacrer aux mots. Il devient journaliste, chroniqueur et enseignant pour survivre, et écrivain par passion. C’est en remportant un concours de nouvelles noires, organisé par l’Institut Français de Marrakech, que naît son personnage fétiche, l’inspecteur Dalil. Installé depuis trois ans entre Casablanca et Toronto, Soufiane Chakkouche est l’un des premiers à écrire des romans policiers sur son pays. Son deuxième roman, « L’inspecteur Dalil à Paris », Jigal Polar, a été finaliste du prestigieux Grand prix de littérature policière 2019. Soufiane Chakkouche travaille actuellement comme journaliste politique à Queen’s Park de Toronto pour le compte du groupe TFO. Il continue d’écrire des scénarios de film et surtout des romans policiers pour que son « aventure littéraire » demeure sans frontières.
« Un vrai style, un vrai ton et un superbe personnage que l’on espère revoir ! D’une plume fluide, Soufiane Chakkouche fait une entrée fracassante dans le monde du polar avec un ton remarquablement neuf et rafraîchissant. Ce roman est totalement bluffant. Vivement la suite ! » Black Novel. Avec sa verve chantante, son souffle désaltérant, son humour stimulant, son sens du rythme, ses perles de langage, sa plume délicate… Soufiane Chakkouche a immédiatement séduit les lecteurs avec son style jubilatoire ! À Beyrouth, Dalil ne va pas faire dans la dentelle, mais toujours guidé par la Petite voix, va accomplir quelques miracles !
Source photo Babelio
Détails du produit
• Éditeur : Jigal Editions (15 septembre 2022)
• Langue : Français
• Broché : 216 pages
• ISBN-10 : 2377221742
• ISBN-13 : 978-2377221745
• Poids de l’article : 249 g
• Dimensions : 14 x 1.8 x 21 cm
<” Les culs-reptiles, de Mahamat-Saleh Haroun”>
<” L’inspecteur Dalil à Beyrouth, de Sofiane Chakkouche”>