Ces deux évolutions peuvent s’expliquer par la baisse du nombre d’acheteurs. Hausse des taux d’intérêt, difficultés d'accès au crédit, hypothèse d'une baisse des prix à l'achat, incertitudes sur le pouvoir d'achat : le contexte actuel entraîne une baisse de - 14 % du volume d’acheteurs par rapport à 2019. Il y a donc mécaniquement un report sur la location. Certains actifs, qui auraient probablement acheté lors des années précédentes, restent locataires, ce qui mobilise des logements (moins d’offres) et augmente la demande de location.Quant à l’hypothèse du désengagement de l’investissement locatif en raison des nouvelles contraintes réglementaires (notamment concernant les passoires thermiques), nous n’observons rien de significatif. 96,7 % des candidats interrogés (y compris ceux dont c'est la première recherche) estiment avoir été confrontés à au moins une difficulté. Parmi celles-ci, les candidats à la location pointent principalement : le manque d’offres (56,3 %), des loyers trop élevés (45,8 %) à égalité avec l'absence de réponse des propriétaires contactés (45,4%), suivi de la rapidité avec laquelle les offres partent (36,3 %). Enfin, on notera que 23,2 % des candidats ont vu leur dossier refusé plusieurs fois ! Ce chiffre monte à 25,7 % en Ile-de-France et même à 27,8 % pour ceux qui recherchent à Paris.Et contre toute attente, on retrouve tous les profils parmi les candidats qui se sont heurtés à des refus de dossier, dont 33 % de salariés en CDI ! Et l’absence de garantie n’est pas responsable de la situation puisque 84 % des candidats en avaient une !
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- Lyon dans le département du Rhône (69), en 4ème position ;
- Marseille et Aix-en-Provence dans les Bouches du Rhône (13), en 5ème position ;
- Bordeaux en Gironde (33), en 6ème position ;
- Nice dans les Alpes Maritimes (06), en 7ème position ; 52,4 % des candidats à la location dans l'une des communes soumises à un dispositif d'encadrement des loyers (Paris, communauté de communes Plaine Commune et Est Ensemble, Lille, Lyon, Villeurbanne, Montpellier et Bordeaux) considèrent que c'est un bon dispositif, car les loyers y sont trop chers. Mais, ils sont en revanche 47,6 % à juger cette mesure inefficace au motif qu’elle n'aurait pas d'effet tangible sur les prix.