C'est un populiste rassembleur de racistes décomplexés, de misogynes assumés, de religieux aveugles et pieux et de radicaux homophobes qui utiliserons le mot "woke" de manière erronée qui a été élu chef du parti d'opposition au Canada d'Amérique, la semaine dernière. L'arrivée de Pierre Polièvre à la tête d'un parti est la porte ouverte de la normalisation de la déviance à la Donald Trump, mais ici, chez nous.
Racistes, suprématistes blancs, sexistes, homophobes, xénophobes, Islamophobes, prisonniers des dogmes cléricaux, anti-avortement, anti-élite, misogynes, les canalisateurs d'intolérance et de haine se sont multipliés depuis 2016.
L'Amérique a beaucoup changé depuis 2016. Suffit simplement de parler ambition, rien n'est plus pareil. La pandémie a clivé davantage les gens dans une société dont les eaux sont tout aussi agitées qu'avant, mais tellement différemment...
Ark!
Alexander en bleu
Paul Alexander est un spécialiste de la santé qui a crié sur toute les tribunes qu'il ne fallait pas se faire vacciner, mais plutôt que la tribu entière planétaire devrait être contaminée. Pour vaincre le virus. Ce qui n'est pas complètement nul, mais impossible une fois le vaccin, introduit. Et qu'on aime ou pas, il a été introduit. Alexander était de ceux qui conseillait le triste président Trump sur le sujet. Il paradait lui aussi dans la marche anti mesures sanitaires contre le gouvernement de Justin Trudeau. Autour d'eux, beaucoup de gens qui avaient fait le plein de frustrations, tout ce qu'il y a de plus personnelles, des gens souvent narcissiques dont le mot "collectif" se résume souvent à être mouton dans un troupeau ou ne pas penser par soi-même dans leur raisonnement de cabochon.
Il est tout ce qu'il y a de plus hostile à la bonne tenue en général. Il est cryptomane. Ne croit pas aux mesures sanitaires. Est opportuniste de la manière la plus péjorative qui soit. Il a prétendu toute la campagne être pro-choix, en ce qui concerne l'avortement au pays, même si durant tout son passé, il a TOUJOURS voté contre l'avortement. Bien entendu, les pro-choix et les cliniques d'avortement ne peuvent pas croire une seule minute ce qu'il raconte. Il est ce qu'il y a de moins fiable. Il ira dans le sens du vent. Guidoune, je vous dis.
Un libéral se reconnait à la manière qu'il cherchera de faire notre société, quelque chose de collectivement meilleur. Un conservateur se démarquera par son envie de devenir plus riche et d'impliquer le moins possible, le gouvernement qu'il gère ou auquel il aspire.
Poilièvre et son parti son vecteurs de haine. Poison pur. Au tout premier jour de son nouveau mandat de chef de l'opposition, il s'en prenait aux médias, comme les bons pourris le font tous. Au 2ème il se faisait pincer à purger son propre parti, haineusement. Tu ne m'as pas appuyé, démissionne ! À la Soviétique.
La politique vieillit mal en nos Amériques et ailleurs.
Faudrait donc être meilleurs.
Poilièvre c'est 50 ans en arrière. Et de la haine en conserve pour pas cher.
La blague qui circule en ce moment ici est celle-ci: Un charlatan, un suprématiste blanc et un fanfaron narcissique entrent dans un bar, le barman dit alors: "Qu'est-ce que je peux vous servir M.Poilièvre ?"