Déblogage

Départ en vacances demain matin 6h. La simplicité volontaire nous aide à partir de moins en moins chargés. Cette année, le coffre de la voiture n'est même pas plein (pour un peu plus de 10 jours en camping à 4), on a misé sur l'équipement de base : tente, matelas, sacs de couchage. Le reste, c'est du bonus. Une casserole qui sert de saladier, un savon de marseille qui sert pour la douche et la lessive, une serviette pour deux, un réchaud qui se transforme en lampe, des nattes pour la plage/le pique-nique/le tapis de sol de la tente.

Et comme souvent, on roule vers l'inconnu, pas de réservation, pas de planning, on s'arrêtera quand on en aura marre, on reviendra quand le budget qu'on s'est prévu aura fondu.

Bonnes vacances à ceux qui en prennent, à ceux qui partent, à ceux qui restent!

Avant de partir, je vous donne la solution pour l'article Ici et Ailleurs :

je n'ai pas de correspondante malienne, j'ai juste une bibliothèque qui n'en finit pas de m'étonner. Ce texte est un pur plagiat, une réécriture. J'ai relu récemment Le voyage de Gulliver de Swift et lorsque je suis tombée sur cet extrait traitant de cette situation ridicule qui veut que nous allions chercher à des milliers de kilomètres des denrées dont nous n'avons pas besoin alors que nous ne profitons pas de celles que la Nature nous a mises à disposition, j'ai eu l'impression que ce texte avait toute sa place sur ce blog, je le trouvais très actuel et j'avais envie de voir si il allait résonner auprès de vous. C'est pourquoi je me suis livrée à cette petite tricherie en actualisant le langage.

Pourtant, ce texte a 300 ans! Et c'est là que le bât blesse. Nous qui parlons aujourd'hui en nanosecondes, qui calculons la vitesse de la lumière et vivons dans une société du "toujours plus vite, toujours plus loin", nous ne prenons finalement conscience des choses qu'à une infinie lenteur.

Nos avions, nos fusées, nos lasers, nos voitures, nos TGV, nos sciences et nos progrès vont de plus en plus vite mais 300 après, nous n'avons pas fait évoluer les mentalités d'un iota.

Il n'y aurait pas quelque chose qui cloche?