L'UE a une chance exceptionnelle, qu'elle ne doit pas rater. Du moins si l'on en croit Michael Porter. (Synthèse.)
L'histoire montre que ce qui a fait la prospérité des nations est un handicap, un manque, ce qu'il appel "désavantage concurrentiel sélectif". Combler ce manque est le moteur du développement.
L'Union européenne, contrairement aux USA, n'a pas de ressources naturelles. Or, elle a utilisé ce dernier demi siècle à démanteler tout ce qu'elle avait construit pour assurer sa "souveraineté", principal souci, notamment, du pouvoir gaulliste. En outre, contrairement aux USA, qui sont une île, elle est en confrontation directe avec l'empire russe, et s'est mise entre les mains de l'empire chinois. Comme si ce n'était pas suffisant, elle n'est pas unie. Or, les périodes de crise donnent un pouvoir de nuisance exceptionnel aux égoïsmes des minorités.
Non seulement, tout est à reconstruire, en Europe, mais tout est à reconstruire "autrement"... Chance ?