"Alors que la fréquentation des trains a connu une nette hausse ces derniers mois, qu'il s'agisse des TGV, des Intercités, des trains de nuit et des TER, les difficultés sont grandes pour les voyageurs, pointe la Fnaut. "Tous les trains, nous dit la SNCF, sont mobilisés et roulent. Mais l'insuffisance de matériel et de personnel, la limitation de vitesse, l'allongement des temps de parcours, les retards et incidents entraînent des conditions de voyage insupportables", souligne Bruno Gazeau. Plusieurs régions en ont fait les frais récemment (Grand Est, Hauts-de-France, Normandie, Paca…)." (Article.)
La France consacre beaucoup moins de moyens au train que ses voisins, lit-on aussi, alors qu'à l'heure de la transition climatique, il devrait être une priorité. ("Elle consacre en 2021, 45 euros par habitant et par an à son réseau, l’Allemagne 124, l’Italie 103, la Grande Bretagne 158, l’Autriche 271 et la Suisse 413 euros.")
La question que tout ceci pose est : comment en sommes-nous arrivés là ? Nous avons été excellemment gérés par des économistes dont la seule obsession était de rendre l'Etat et ses services efficaces.
Peut-être que, en faisant l'envers de leurs politiques, on parviendrait à redresser la SNCF, et notre pays ?