Dehors ce sont les odeurs des massifs de fleurs et de plantes vigoureuses, l’azur du ciel et les stratus qui dérivent avec paresse. Dehors ce sont les maisons près de la rivière et la brume qui stagne au-dessus des troncs d’arbres dénudés, manteau de rêve aux frontières floues. Mais elle ne voit rien de tout cela, concentrée sur son écran, l’air butée dans l’autobus qui la ramène dans son minuscule studio. Là où elle se croit à l’abri des désillusions du monde et des giboulées de mars.