This is the end
Beautiful friend
This is the end
My only friend, the end
Of our elaborate plans, the end
Of everything that stands, the end
No safety or surprise, the end
I'll never look into your eyes...again
S'il fallait faire un point sur mes oolongs taïwanais préféré, voilà ce qui me viendrait tout de suite à l'esprit. J'ai mis du temps à penser à apporter des nouveautés dans mon armoire à thé. J'ai mis un peu trop de temps à faire une commande chez Stéphane, pourtant, je voyais depuis un certain temps la fin venir, et je faisais traîner mes réserves en longueur... J'attendais l'arrivée des Beautés Orientales entre autre. Les quelques grammes qui me restent, je les garde maintenant bien précieusement pour faire quelques comparaison avec les nouveaux arrivés. Pourtant, hier soir, j'avais une grande envie d'un oolong taïwanais au calme après le repas, un Dong Ding ou bien un haute montagne. Il fallait que je trouve quelque chose d'autre. Mon Dan Cong de chez M3T? trop souvent ces derniers temps... Mon Tie Guan Yin? Un peu trop fade pour mes envies du moment... Mon Fancy (Butterfly of Taiwan)? Pouah!
Une seule solution se présentait à moi, le Baozhong Fleur de Lys de chez Tea Master... Mais je ne voulais pas de ce bouquet fleuri, je voulais plus de présence, plus de rondeur... J'ai alors fait une expérience...
D'habitude, je le prépare en gaiwan (Il s'agit d'une tasse à couvercle en forme de cloche - d'où son autre nom, zhong - qui peut servir à la fois de tasse et de théière et est particulièrement appropriée pour les thés verts et les oolongs faiblement fermentés comme les Baozhong) C'est alors une explosion fleurie, du lys comme son nom l'indique, avec une note de fond très douce, très fraîche, une peu mentholée, un peu réglissée, un peu poivrée, ce qui en fait un thé parfait et réconfortant pour les premières senteurs fleuries du printemps et les chaleur de l'été. Mais là, j'avais envie d'autre chose...
Pour la première fois, je l'ai donc essayée en théière... et je suis arrivé à un thé tout à fait différent, un vrai oolong. Le thé est devenu crémeux, presque une sauce au beurre blanc. La note fleurie s'est un peu mise en retrait, laissant une grande place à la note fraîche. Le thé a gagné en rondeur, en longueur. Très loin au fond, on retrouve une note un peu caramélisée et un peu de cacahouète, mais ça, ça risque d'être la mémoire de mon Dong Ding d'il y a deux jours. J'avais perdu le côté Baozhong, mais j'avais gagné un oolong très différent...
J'avais déjà essayé des thés préparés des deux manières, certains se révèlent dans l'un, d'autres dans l'autre, certains n'acceptent qu'un mode de préparation pour montrer toute leur beauté et font la tête lorsqu'on en décide autrement, mais je n'avais jamais remarqué autant de différence entre gaiwan et théière...