L'euro ne serait pas faible. Ce serait le dollar, qui serait fort. Et cela ne fait pas nos affaires. (Un article, un peu ancien, mais qui semble toujours pertinent.)
En effet, l'euro serait relativement fort, par rapport à la plupart de ses partenaires commerciaux. La force du dollar viendrait, en partie, des bénéfices qu'il tire de la guerre d'Ukraine. Etant un producteur de pétrole, l'augmentation de son prix, l'enrichit. En revanche, l'UE est gravement affectée par le prix de l'énergie, doublement enchéri par sa rareté factice et par l'augmentation du dollar...
Tout ne serait pas perdu (?) : "c’est de la Fed que pourrait venir la solution : confrontée à une inflation à la fois plus élevée et plus généralisée qu’en Europe, elle n’a d’autre solution que de calmer la demande par l’action monétaire, ce qui conduira à un fort ralentissement, voire à une récession dans un horizon de six mois. Les perspectives de hausse de taux disparaîtraient alors, affaiblissant le dollar, tandis que les prix des hydrocarbures chuteraient, ces deux facteurs se conjuguant pour faire baisser l’inflation dans la zone euro."