Ces temps-ci, pas mal de blogs culinaires vous proposent cette recette, à juste raison. Un classique, une vedette estivale. A mon tour de rappeler qu'elle existe et que ce mois d'août est l'époque idéale pour s'en régaler. Un régal, oui, tant pour le palais, où s'entremêlent tant de saveurs, que pour les yeux. Avec toutes ces couleurs, le tian de légumes d'été fait son effet sur une table en toute occasion. Qui plus est, il est facile à faire, rapide à préparer : en somme, il n'a que des qualités.
Le plus difficile est, à mon avis, de trouver un accompagnement à sa hauteur. Pour une fois, c'est lui le roi, loin devant tout le reste, y compris la viande pour ceux qui en mangent : le monde à l'envers. Chez moi il a été savouré (c'est le mot !) avec un bon riz de Camargue bien de chez nous, qui lui convient à merveille, et une omelette. Mais vous aurez forcément d'autres idées !
J'ai utilisé un plat à four de taille moyenne, qui convient pour deux à trois convives et j'y ai mis :
1 aubergine
2 tomates
1 courgette
1 à 2 oignons (selon leur taille)
3 CS d'huile d'olive.
Choisir des légumes ayant approximativement la même taille pour un meilleur effet. Les couper en tranches sans les peler. Recueillir le jus rendu par les tomates. Alterner les tranches, debout dans un plat, bien serrées. Mieux vaut avoir préparé trop de tranches de légumes que pas assez : il faut que le plat soit plein. Ce qui reste pourra faire l'objet de mini-tians, par exemple dans des ramequins.
Pour finir, arroser du jus des tomates, puis de l'huile d'olive. Inutile d'en mettre trop. Pour moi, quelques cuillères à soupe ont suffi. On peut ajouter des herbes aromatiques. Et voilà, le plus dur est fait ! Il n'y a plus qu'à mettre le plat au four, th 6, pendant heure, à une heure trente. Chez moi, au bout d'une heure, tout était quasiment prêt. J'ai fermé le thermostat et laissé les légumes confire encore 20 mn, dans le four éteint.
C'était si beau que je me suis sincèrement demandée si j'aurais le cran de défaire cette oeuvre d'art pour la répandre dans les assiettes. Mais finalement, comme toujours en pareil cas, l'appétit eut le dernier mot.