"Si John E. Jackson s’est affirmé comme l’un des penseurs de la modernité, dès 1967 son engagement dans la cause de la poésie s’est manifesté par sa collaboration régulière à deux revues l’une vénérable et aujourd’hui bientôt bi-centenaire, la Revue de Belles-Lettres, l’autre nouvelle et qui a assumé son nom, L’Éphémère. À 22 ans il a commencé à y collaborer comme traducteur (Trakl, Robert Walser…). En 1972 paraît en hommage à Paul Celan le numéro de la Revue de Belles-Lettres dont il a été avec Rainer Michael Mason le maître d’œuvre. Son premier recueil de poésie, Chemins, est publié en 1979, juste après La Question du sujet, qu’a précédé l’essai sur Yves Bonnefoy. Depuis il a publié traductions et livres de poèmes, une production qui pour sembler d’importance moindre que l’œuvre du théoricien, entretient avec elle des liens si étroits qu’ils proposent, au-delà des rapports entre lecture et création, d’autres voies à la réflexion sur la finalité de l’art dans notre civilisation en dépit de l’« hiver » persistant qui la traverse, d’une Catastrophe l’autre."
Alain Mascarou
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