Vanitas vanitatum ! Brigeannté ! Le plus dur. À vous de jouer.

Par Georgesf

Vanitas vanitatum ! Brigeannté !
Le plus dur reste à faire. Grrrand concours, c'est à vous de jouer.


Moi qui ai ouvert ce blog pour tailler plus hardiment ma piste vers les honneurs, je commençais à désespérer : je voyais bien les ampoules aux mains, mais toujours pas les honneurs.

Enfin, justice est faite ! Me voici consacré par le prrrestigieux label « Blog brillant ». Je préfère le dire en espagnol, ça fait plus prestigieux : Weblog Brillante. Premio 2008. Avec l’accent argentin, c’est plus joli, on prononce brigeannté. Les gens demandent : « Mais vous avez l’accent portègne, vous êtes de là-bas ? ». Et je réponds « Moi, non. Mais mon Premio 2008, oui, je crois ». La grande classe intercontinentale. J’en remercie le roseau fin blologologue, qui a su discerner l’excellence tapie dans le tohu-bohu. Loué soit le Roseau pendant trois générations !

Je remercie Christian Domec qui m’ annoncé la bonne nouvelle. Je remercie aussi ses chèvres, on ne sait jamais : quand on reçoit un prix, il faut remercier tout le monde.

Qu’est-ce donc ? Le Weblog Brillante, c’est comme le Goncourt des blogs, en un peu plus valorisant.

Qu’est-ce qu’on gagne ? Rien, et ça me paraît d’ailleurs incroyable. Pas le moindre bandeau rouge. On m’a parlé d’une gourmette, mais je crois que c’est à moi de la financer.

C’est quand même un peu suspect, ce truc.

D’autant plus que je suis chargé de désigner, à mon tour, sept blogs brillants. Siete weblogs brigeanntéss. Vous imaginez l’horreur ? Pour en désigner 7, je vais me fâcher avec les 113 autres qui fréquentent quotidiennement ce blog. Sept gourmettes de perdues, cent treize ennemis de trouvés. Problème insoluble. J’ai appelé Jeeves, mais il dit qu’il ne veut avoir aucune idée tant que je continue à porter ces mocassins noirs Aerosoles (c’est une marque, Aerosolesss. Les Argentins prononcent pareil, dommage).

Ce prix, vous l’aurez tous un jour : il se distribue plus vite qu’il ne se crée de blogs. C’est une progression mathématique de facteur 7. Oui, fatalement, vous le porterez, le prestigieux label. Vous serez brigeannté. Bien sûr, vous préféreriez que ce soit moi qui vous l’attribue, c’est plus honorifique, je vous comprends. Si j’étais vous, je préférerais aussi.

On va donc ouvrir ici un grand concours : qui sera brigeannté ? Chaque impétrant a droit à 1.000 signes, postés en commentaires, pour faire valoir ses mérites. Les photos sont interdites (hé, je vous vois venir, vous connaissez mes faiblesses). 1.000 signes, blancs inclus, pour expliquer pourquoi vous avez droit au Premio, plus que tout autre. Ou toute autresse. Surtout, rappelez-vous le conseil de Sacha Guitry : « Ne soyez pas modeste, on vous prendrait au mot » (c’est ma devise : je serai modeste plus tard, quand j’aurai réussi). Tous les blogueurs littéraires sont autorisés à participer, tous les moyens sont bons, tous les coups sont permis, tous les arguments sont recevables (sans haine, sans violence, et dans les limites des lois en vigueur, je vous le rappelle). Un seul billet par personne, mais on peut plaider la cause d’un autre , à condition d’avoir déjà posté, par le passé, au moins un commentaire.

Je ramasse les copies samedi.

Ah, quatre jours de repos, quatre jours sans blog ! C’est ça, le vrai Premio 2008. Allez, au boulot !