5 partis se disputent le pouvoir aux prochaines élections. La CAQ, avec une bonne avance, Les Libéraux, le PQ, Québec Solidaire et le crétin parti Conservateur.
Plusieurs s'entendent pour dire que cette élection ne comprend que 2 défis. Tout le monde s'entend pour dire que la CAQ sera reconduite au pouvoir. Le défi devient donc de savoir qui formera la prochaine opposition. Le second défi est de savoir si certains partis (le Parti Québécois, entre autre) survivra, tout simplement. On voit son chef parler d'une indépendance à outrance à un peuple qui y est assez sourd. Il est aussi terriblement intervenu à propos d'une caricature qui exposait notre situation EXACTE par rapport à une trop large part de la population haineuse et ignorante canadienne. Paul St-Pierre Plamondon a été le petit chien qui jappait contre quelqu'un de sa propre famille. Pas réussi comme sortie.
Mais ce que je trouve encore moins réussi, c'est Québec Solidaire. En fait, pas ses membres, mais ses deux co-porte-paroles.
Gabriel Nadeau-Dubois a été recherchiste pour un court stage, mais outre cet emploi, à 36 ans, le 3 octobre il n'aura connu le marché du travail que de son banc de député. Il l'a étudié, certes, mais pas complètement incarné. Ce qui rend sa rhétorique et les réalités d'un travailleur contribuables Québécois parfois loin dans le fossé. Québec Solidaire évaluait en Dubois son côté leader de la jeunesse étudiante afin d'avaler les votes des gens de sa génération. Et ça marche très très bien. Je sais que mon fils a voté pour eux la dernière fois, et sens que mes deux enfants, 19 et 23 ans, respectivement, leur donneront mon vote. Pas moi. Certains disent qu'il transpire la haine et qu'il serait le contraire de l'espoir pour une nation. Je ne suis pas d'accord. Il transpire en revanche l'inexpérience. Ce qui, à la fois peu rendre tendu et sur la défensive, mais aussi fait en sorte que plusieurs projets peuvent paraître (et sont pas mal) naïfs. On pourrait dire la même chose de la souveraineté. Que QS ne repousse pas du revers de la main. Principalement dans le but d'éteindre complètement le PQ en lui ravissant ses voteurs. C'est connu, le PQ est senti comme un parti de "barbus" boomers. Malgré leur jeune chef. QS se veut le reflet des jeunes, mais ramasse beaucoup plus. Leurs idées ne sont pas toujours folles.
Seulement dans les dépenses. Comme tout parti n'ayant pas connu le pouvoir, ce qu'avance bien (trop) souvent QS comme projet, ne passe jamais le test des chiffres. Contrairement à ce que le parti conservateur, ses supporteurs, nous font parfois croire, la population est de plus en plus scolarisée. Et les journalistes politiques savent faire leurs devoirs. Une promesse électorale, si elle n'est pas chiffrée, n'a aucune valeur. Quand vous achetez une voiture, vous vous informez de tous les coûts engendrés. Les plus ironiques disent qu'avec QS "tout est gratuit! ". On promettait encore mercredi un plan d'investissement de 47 milliards dans les chantiers de transport. Ouf! À quand le vrai cadre financier ?
Parce qu'effectivement plane autour de ce parti cette candeur un peu naïve. Comme les barbes et les cheveux gris planent autour du Parti Québécois.
L'autre porte-parole, Manon Massé, est plus discrète depuis quelques années. Colorée, elle le sera toujours, c'est dans sa nature. Mais elle fait moins sérieux que GND. Dans sa simplicité intellectuelle, elle est encore 122 fois Anne Casabonne. Mais comme cette dernière, si quelqu'un peu se mettre un pied dans la bouche, ce serait elle. On ne la sors pas autant qu'entre les élections. Ou est-ce vrai ? Peut-être est elle simplement moins spectaculaire pour le 15 secondes des nouvelles.
Si j'hésitais encore un peu, l'idée de se faire imposer sur ses actifs...
...folie pure.
QS n'aura pas mon vote.
Pour ceux et celles qui savent compter, et qui m'ont lu les deux derniers jours, il ne reste que deux partis qui pourraient m'intéresser.
Et pourtant je ne suis pas vieux...50 sur papier, au moins la moitié dans le coeur.
Au moment de mettre le point final sur ce texte, QS recule sur une proposition.
Inexpérience. Pas envie.