La dame au poncho
Le concert de ses cent ans !
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Ce soir, commence le Festival de Tango de Buenos Aires qui durera quinze jours comme d’habitude, mais cette fois-ci, enfin, tout en présentiel, à quoi se mêlera, comme d’habitude aussi, le Mundial del Tango, sur lequel la politique culturelle (et touristique) de la Ville Autonome de Buenos Aires fonde tous ses espoirs (1). La danse, la danse, la danse !!!!
Pourtant c’est bien au programme musical et culturel qu’il faut s’intéresser comme le font d’ailleurs les pages culturelles de La Nación qui s’ouvre sur l’hommage, sous forme d’un film, qui sera rendu à la chanteuse Nelly Omar, muse et maîtresse du poète Homero Manzi (Malena, c’est elle !), disparue centenaire il y a quelques années.
Malena canta el tango, como ninguna
Autre artiste qui sera saluée : l’immense danseuse María Nieves qui fête aujourd’hui bravement ses 88 printemps.
Le festival s’ouvre à La Boca, à la Usina del Arte, devenue depuis quelques années son quartier général et il occupera, au fil des jours, plusieurs lieux dans la ville, notamment la Plaza de la República, où au pied de l’Obélisque sera dressée une scène sur laquelle se disputeront, à ciel ouvert, les finales de deux catégories du Mundial.
Au programme comme toujours : des concerts, des cours de danse et de musique, des ateliers divers et variés, des projections, des conférences, des stands d’artisanat, des milongas, des présentations de livres et des expositions. Un grand hommage sera rendu au danseur Juan Carlos Copes, qui fut le partenaire mythique et l’époux de María Nieves et que le covid nous a emporté dans l’une de ses vagues qui ont submergé Buenos Aires.
Chose plus inhabituelle :
le festival rendra aussi hommage à Luis Alberto Spinetta, un grand
du rock argentin, lui aussi disparu il y a quelques années (beaucoup
plus jeune et à cause d’un cancer).
Une du supplément culturel de Pagina/12
la semaine dernière, le 1er septembre
pour annoncer les festivals alternatifs
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En ce mois de septembre, plusieurs festivals de tango vont se dérouler à Buenos Aires : à côté du festival officiel, il y aura un trio de manifestations associatives ou autogérées avec une programmation moins tapageuse mais plus audacieuse. Du tango d’aujourd’hui, en dehors des sentiers battus.
© Denise Anne Clavilier www.barrio-de-tango.blogspot.com
Pour aller plus loin :
sur le Festival de Tango de
Buenos Aires
lire l’article
de Página/12
lire l’article
de Clarín
consulter le
site officiel des Festivals de Buenos Aires
sur les festivals alternatifs
lire l’article
de Página/12
(1) Ce qui rend d’autant plus surprenante l’incapacité de ce ministère à annoncer longtemps à l’avance les dates de la manifestation, comme si le public visé, pourtant principalement celui de l’hémisphère nord, au grand dam des artistes locaux d’ailleurs, pouvait réserver un vol du jour au lendemain, pour se pointer à Buenos Aires le jour dit… Improvisation toujours, même dans ce domaine du tourisme international où elle fait fuir tout le monde.