C’est un très beau récital enchaînant une vingtaine de titres. On commence dans une fièvre que Peggy Lee n’aurait pas mieux allumée qu’Emilie. Never know how much I love you / Never know how much I care.
Un jour mon prince viendra donne l'occasion d'interroger pourquoi on raconte des histoires aux enfants si elles ne sont pas vraies. Pour qu'ils fassent des rêves plus beaux, répond la maman.
On terminera avec les paroles de Noël Roux, chantées autrefois par Marie Laforêt comme par Bourvil, que tout le monde connaît, dans un duo mère-fille des plus réussis. Car vivre sans tendresse, non, non, il n’en est pas question. Entre temps Béatrice slamera avec lunettes noires et casquette, et surtout audace et talent, une scène de Phèdre qui sera très applaudie.
Plusieurs musiques ont été composées par Emilie Bouchereau et c'est une totale surprise. Elle est une excellente musicienne, aussi bien à la guitare électrique qu'à la mandoline. Comme le chantait Luis Mariano, c’est magnifique !