Écrire sans respirer à la douceur de ta robe
battue par des vents turbulents
sous la silhouette de mes maîtres
je mime la chose sacrée
porté par les derniers tremblements de l’été
Quand soudain la courbe de ton sein
dessine le rythme de mes vers
une seule respiration et l’ombre se fait
dans le noir entaché par mon passé
le poème se révèle à son maître
Il jaillit à haute et intelligible voix
avant de s’imposer à lui-même
un silence aride et narquois
***