Nous poursuivons nos explorations des petites villes du centre de l'Allemagne, et nous avons donc consacré une petite journée à Regensburg, une ville dont l'origine se perd dans les limbes temporelles, mais qui a eu un nom celte, avant que les romains n'y installent un campement devenu fortifié quelque part en l'an 179. Récemment reçue au patrimoine mondial de l'Unesco, Regensburg (dont le nom en français est Ratisbonne, allez comprendre!) n'est pas aussi spectaculaire que Heidelberg, loin s'en faut, ni aussi charmante que la compacte Ladenburg, mais elle offre quand même plusieurs éléments intéressants au visiteur curieux et ayant le loisir d'y consacrer une journée.
Les vestiges romains dont ce mur marquant la partie est du camp fortifié de 179 ap. JC ont évidemment retenu mon attention.
De même que la porta preatoria, porte de l'époque romaine de la ville, intégrée plus tard dans un bâtiment médiéval aujourd'hui encore debout.
Ostentor, ou "Porte de l'est" marque les limites de la ville fortifiée lors des grands conflits du moyen-âge (à une époque, la Bavière, dont faisait alors partie, Regensburg, avait été conquise par la France de Charlemagne, si j'ai bien compris. C'est peut-être de cette époque que provient l'étrange nom Ratisbonne, si différent du nom allemand de la ville?
De retour à notre époque: la ville est traversée par le Danube, et celui-ci est enjambé par plusieurs ponts - dont les 3 principaux reliant la rive nord au centre historique sont tous piétonniers, incluant le Steinerne Brücke datant du 12e siècle.
Le Danube se divise en quelques parties à la hauteur du centre historique et la configuration près du pont de pierre est composée de quelques iles. Ici, une magnifique vue sur la rive nord, captée d'une des iles au centre du Danube.
Le centre historique (en grande partie piétonnier) est agréable et agrémenté de plusieurs édifices intéressants - ici, la porte menant au pont de pierre.
À travers les rues commerciales, on tombe parfois sur une étonnante tour médiévale (à gauche, la Tour d'or).Sur la 4e photo (ci-dessus), on peut voir une des tours de la cathédrale à l'extrême gauche. L'autre tour étant en rénovation, il ne m'a pas été possible de prendre une photo révélatrice de l'édifice - une affaire néogothique impressionnante pour une petite ville. J'ai donc profité de son architecture aux décorations nombreuses pour capter quelques plans rapproché de ses sculptures décoratives.Je termine donc ce billet sur ces amusantes trouvailles architecturales.
Tiens, un cochon sur la cathédrale!
Cheval avec cavalier sans tête.
Personnage mi-chauve-souris avec un serpent entre ses griffes.
Et celle-ci (celui-ci?) n'a pas peur de vivre dangereusement, empoignant un lion par la mâchoire.
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