Après de longues délibérations du jury, le vainqueur de notre grand jeu (voir en fin de ce billet) est donc :
Gaël
L'auteur de ce chef d'oeuvre de l'art contemporain (admirez la légion d'honneur pendue à l'oreille gauche)
est effectivement
nagy-bócsai Sárközy Pál
plus connu en
France
— en raison de cette
mauvaise habitude des membres issus de la petite mais si arrogante gentry hongroise à lourdement insister sur leurs supposés quartiers de noblesse y compris lors de la transposition de leur nom
à l'étranger −
sous le nom de :
Paul Sarközy de Nagybocsa
et père de qui vous savez,
artiste-peintre du dimanche, homme d'affaires et homme à femmes,
vieil excentrique mégalomane et un peu mythomane
D'après un article très fouillé du Figaro, on apprend que Pál pour épater sa belle-famille française faisait croire qu'il avait été grand-propriétaire dans le gros bourg d'Alattyán
au beau milieu de la Grande plaine hongroise,
en fait, il y passait juste ses vacances dans le manoir d'un ami de la famille.
Le jeune Pál était déjà un vert gaillard d'après les souvenirs de la fille d'un domestique:
« Ce qu'il était beau, élégant et charmeur ! J'enviais toutes ces jolies jeunes filles en robes soyeuses qu'il emmenait derrière les framboisiers. Moi, je n'avais le droit qu'à quelques bonbons et une caresse sur les cheveux... »
Mais non, le vrai berceau d'origine de Pál est une autre commune de la plaine, la commune de Bócsa (1862 habitants) à l'inspirant paysage. Ici, l'église :
Conformément aux règles du concours, Gaël a donc gagné un séjour d'un mois dans la riante commune de Bócsa où il pourra méditer sur le triste sort infligé à la France par cette obscure famille de la puszta.
et en plus, il arrivera juste à temps pour assister à la prochaine réunion communale prévue ce dimanche 10 août à 19h pour discuter des nouvelles règles de ramassage des ordures (véridique !)
Elle est pas belle, la vie ?