Visuellement, c'est très dur de faire mieux que ce que peux offrir la ville de Heidelberg. Centre historique très bien conservé, rues pavées bordées de splendides édifices, quelques églises, dont une qui domine la place du marché, tout ça le long d'une rivière enjambée par un pont de pierre dont les fondations remontent au 13e siècle... et un château renaissance en partie en ruines, qui domine la vieille ville du haut de sa colline. Ah, j'oubliais, des points de vue multiples sur la ville et le château, sont nombreux et à couper le souffle.
Nous y avons donc passé près de deux jours, et quitter Heidelberg s'est avéré difficile, on aurait pu y rester plusieurs jours encore tellement la ville est agréable.
Le centre de la vieille ville est commercial - et piétonnier, comme c'est la norme dans le plupart des villes européennes d'ailleurs - et offre de belles perspectives avec ses bâtiments colorés et ses quelques clochers.
L'église Heiliggestkirche est immanquable dans la place du marché. Notez les "marchands du temple" qui se sont installés dans des alcoves le long des fondations de l'église; ces stalles seraient présentes depuis la construction de l'église.
Détail d'un ornement sur une des maisons bordant la rue principale.
De Karlplatz, on peut voir à quel point le château est impressionnant vu de la ville.
Trois voies sont disponibles pour accéder au château; un escalier, une rue en pente à 45 degrés (sans exagération), ou un funiculaire - tout aussi dramatique.
Une fois rendu en haut, les vues sur la vieille ville sont évidemment spectaculaires. Cette photo, une prise de vue parfaitement réussie, prise au zoom avec un appareil à plus basse résolution, donne un "effet carte postale" antique que je trouvais particulièrement intéressant (crédit photo: ma compagne Suze, qui a un bon oeil).
Les jardins du château s'étendent sur un arc de plus de 180 degrés dans la montagne, sur une série de terrasses qui permettent de capter ce genre de vue idéale où on peut admirer à la fois le château et la vieille ville en contre-bas.
Le château est en grande partie en ruines, même si deux grands pans du palais renaissance sont encore en très bon état. Et évidemment, pour ce visiteur-ci, ce sont les ruines qui m'ont semblé les plus intéressantes partie du château. Ici, une tour, qui aurait été détruite lors de la guerre de 30 ans, et jamais reconstruite.
De la cour intérieure, les vues sur les vestiges de certains murs sont particulièrement dramatiques et donnent une idée de l'ampleur de l'édifice.
Je n'ai pas pu résister à capter quelques amis qui habitent désormais l'endroit, comme cet écureuil roux, et quelques perruches moines que j'étais bien étonné de retrouver à cet latitude.
À gauche, la partie encore en état du palais, avec à droite, les vestiges d'un des murs du château.
Comme nous avons passé presque 2 jours à Heidelberg, nous avons pu explorer tous les chemins de la ville au château, où nous sommes montés plusieurs fois. Ici, Suze dans la rue en pente, mais la photo ne donne pas justice à l'inclinaison abrupte de cet accès.
L'esprit vagabond devant une des portes d'accès au château.
Sinon, de retour en ville, le clocher de Heiliggestkirche se grimpe (c'est le cas de le dire), par une série d'escaliers, dont le dernier est sis en retrait de la structure principale (heureusement dans une structure en tube fermée, avec un colimaçon à l'intérieur). Les vues de la galerie sont magnifiques. Ici, les toits et façade de maisons de Marktplatz.
Suze m'a joué le tour du photographe photographié - ici je me concentre clairement sur une photo de la vieille ville avec le château qui la surplombe.
Et comme si ces vues imprenables sur Heidelberg ne suffisaient pas, on peut encore traverser le pont de pierre et atteindre divers points d'observation par un petit sentier de l'autre côté de la rivière Neckar (qu'on s'obstine à appeler le Necktar!)
Pont de pierre et château, vus de l'autre côté du Neckar.
Vue dramatique du château, du centre historique, du pont et de la rivière, captée en fin de journée, avec soleil déclinant derrière les nuages à partir d'une terrasse des jardins du château.
ON comprendra de ce billet enthousiaste qu'après Aeroskobing, on peut facilement dire que Heidelberg a été un autre coup de coeur de ce voyage.
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