Dans le lagon de Moorea, une scène d'horreur vient troubler le calme idyllique de cette île. Un bûcher avec quatre têtes se consument. Lilith Tereia, jeune photographe et Maema journaliste au quotidien de Tahiti se lancent dans une enquête aux côtés de la gendarmerie.
L'atmosphère est rapidement teintée de magie et de mysticisme, d'autant plus qu'un homme que tous pensaient mort revient sur l'île...
L'apparition d'une nouvelle héroïne chez l'auteur est à noter après les quatre tomes dédiés à Al Dorsey. Lilith est un personnage attachant, peu ordinaire dans le monde du roman policier, tout comme sa comparse Maema. Mais l'atout majeur de ces séries tient à son cadre, Tahiti, ses eaux turquoises mais aussi ses averses diluviennes, sa culture et ses habitants.
J'ai trouvé l'univers très noir, au point d'en faire des cauchemars, ce qui m'arrive rarement, disons-le.
"Il n'y a pas de paradis qui ne porte en lui son enfer. C'est une nécessité. C'est lui qui indique les limites de propriété , en quelque sorte."
Le personnage de Naël nanti de son improbable Gaspard n'était peut-être pas nécessaire à l'intrigue.
J'ai préféré la série avec Al, plus drôle. Néanmoins, je vais continuer avec Les disparus de Pukatapu pour ne pas rester sur une impression mitigée...