que brièvement tu as aimés, ou consume-toi
décelant sans but des maux incurables
Attends le printemps qui soi-disant approche
nonchalamment comme une journée de soleil naufragée soudain
aux petites villes illuminées du bord de mer
Sois pleinement seul mais caché dans mille cœurs
passe dans le sang de ceux qui un instant
t’ont étreint pour te multiplier
***
Nikos-Alèxis Aslànoglou (1931-1996) – Traduit du grec par Michel Volkovitch.