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VARIOLE du SINGE, SIDA et COVID-19, mêmes défis ?

Publié le 28 août 2022 par Santelog @santelog
Exploiter les retours d’expérience et les réponses de santé publique aux pandémies de VIH et de COVID-19 pour faire face à cette nouvelle épidémie de variole du singe, qui, finalement pose les mêmes défis.(Visuel NIAID)Exploiter les retours d’expérience et les réponses de santé publique aux pandémies de VIH et de COVID-19 pour faire face à cette nouvelle épidémie de variole du singe, qui, finalement pose les mêmes défis.(Visuel NIAID)

Ces experts du National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID/NIH) analysent les nouveaux défis posés par la variole du singe ou « monkeypox », relevant que le schéma épidémiologique de l'épidémie mondiale de monkeypox ressemble à celui des premiers cas de SIDA, en ce sens que la plupart des cas concernent des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH). Cette première photographie de l’épidémie, présentée dans le New England Journal of Medicine suggère d’exploiter certains retours d’expérience et certaines des réponses de santé publique aux pandémies de VIH et de COVID-19 pour faire face à cette nouvelle épidémie de variole du singe, qui, finalement pose de mêmes défis.

A ce jour, plus de 2.750 cas ont été recensés en France, près de 30.000 dans le monde et face à la hausse d’incidence, les Etats-Unis viennent de qualifier le monkeypox comme « urgence de Santé publique ». Le Dr Anthony S. Fauci, directeur du NIAID et le Dr H. Clifford Lane, directeur adjoint du NIAID pour la recherche clinique et leur équipe, précisent ici le schéma épidémiologique et décrivent les symptômes et les résultats de 528 patients diagnostiqués, dans 16 pays et 5 continents, avec monkeypox.

La variole du singe, une épidémiologie assez similaire au VIH

Le modèle épidémiologique de l'épidémie de monkeypox ressemble à celui des premiers cas de SIDA, soulignent les chercheurs, la transmission « passant » essentiellement par les HSH, sans toutefois que l’ensemble des cas restent confinés à cette population.Le virus monkeypox est connu pour se propager par contact direct de lésions cutanées c’est pourquoi la transmission sexuelle joue probablement un rôle clé dans l'épidémie actuelle, notent les auteurs.

Monkeypox, VIH/SIDA et COVID-19 : les scientifiques comparent les 3 infections, notamment au niveau des causes de chaque maladie et des réponses possibles pour les combattre. Avec un grand point positif :

Heureusement, des diagnostics, des vaccins et des traitements contre la variole du singe existent déjà.

Alors quel sera le défi pour les décideurs en santé publique ? Encore une fois, les chercheurs tirent un enseignement des épidémies de SIDA et de COVID-19 : assurer une distribution équitable et efficace des diagnostics, vaccins et traitements existants tout en poursuivant sans relâche des recherches cliniques rigoureuses pour recueillir plus de données sur leur sécurité et leur utilisation optimale.

Source: The New England Journal of Medicine (NEJM) 25 Aug, 2022 DOI: 10.1056/NEJMe2210535 (2022) Monkeypox – Past as Prologue

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Équipe de rédaction SantélogAoût 28, 2022Rédaction Santé log




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