Commentaire : le mythe du bilinguisme canadien !

Publié le 27 août 2022 par Pege @pg120
Salut à tous,Du site : La Presse : Ce professeur de droit à l’Université de Moncton a été de toutes les luttes linguistiques acadiennes depuis 40 ans. Et de plusieurs victoires. Mais chaque nouveau recensement illustre un peu mieux le lent mais inéluctable déclin du français à peu près partout hors du Québec.   ¨ Si on observe des reculs du français dans certains indicateurs au Québec, dans le reste du Canada, les données montrent une érosion rapide partout.« Le Nouveau-Brunswick a toujours prétendu être le modèle du bilinguisme au Canada. On a obtenu des protections juridiques (une loi des langues officielles) et constitutionnelles. J’y ai travaillé fort. Mais dans le réel, je ne vois que des reculs », me dit-il au téléphone.
  Ce professeur de droit à l’Université de Moncton a été de toutes les luttes linguistiques acadiennes depuis 40 ans. Et de plusieurs victoires. Mais chaque nouveau recensement illustre un peu mieux le lent mais inéluctable déclin du français à peu près partout hors du Québec. 
 Si on observe des reculs du français dans certains indicateurs au Québec, dans le reste du Canada, les données montrent une érosion rapide partout.   « Le Nouveau-Brunswick a toujours prétendu être le modèle du bilinguisme au Canada. On a obtenu des protections juridiques (une loi des langues officielles) et constitutionnelles. J’y ai travaillé fort. Mais dans le réel, je ne vois que des reculs », me dit-il au téléphone.
   Les données du dernier recensement indiquent que la population « de langue maternelle française » touche le seuil des 30 % dans la province. Quand on indique la langue parlée à la maison, ça tombe à 26 % – c’était 28,6 % en 2016, une baisse relative de 10 % en cinq ans.
   Les francophones sont de plus en plus bilingues, les anglophones, de moins en moins. Presque systématiquement, les couples parlant deux langues optent pour l’anglais.
   Rien de vraiment surprenant. La suite d’un long accablement statistique pour Michel Doucet. Mais c’est comme si tout d’un coup, c’était trop.
   « J’ai des neveux qui ne parlent plus français », dit l’avocat.
   Le poids politique francophone diminue, et chaque redécoupage électoral risque de faire perdre des circonscriptions, donc de l’influence, donc des services. ( Voir la suite du texte )
Le mythe du bilinguisme canadien - La Presse+
Pégé 
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