Même si les parents s’inquiètent pour les enfants et le temps passé devant l’écran, il existe un marché croissant d’applications basées sur les jeux vidéo conçues pour aider les enfants à surmonter leurs sentiments. Désormais, le programme Medicaid du Wisconsin couvrira le coût d’au moins une de ces applications. Nous avons parlé à une famille de l’État qui l’a essayé.
Au cours des dernières années, Emmie Delveaux a remarqué que son fils de 7 ans, Leo, peut facilement s’énerver pour des choses apparemment insignifiantes et qu’il a des difficultés sociales à l’école.
“Il est très frustré par les changements d’horaire imprévus”, a déclaré Delveaux. “Et parfois nous ne savons pas – parfois, il n’est pas en mesure de communiquer pourquoi il se sent si frustré.”
Léo a récemment reçu un diagnostic d’autisme. Et grâce à une assistante sociale, Delveaux a découvert l’application de jeu vidéo Mightier. Il contient plus de 20 jeux différents qui entraînent les enfants à naviguer dans leurs sentiments.
« Je dois vous dire qu’au début, je n’étais pas à bord. J’ai l’impression que les enfants regardent des écrans toute la journée à l’école », a ajouté Delveaux. Mais elle a décidé de laisser Leo essayer quand même.
« Nous flashons l’écran en rouge. Le jeu lui-même devient plus difficile », a déclaré Trevor Stricker, vice-président de la technologie chez Mightier, affirmant que les enfants doivent porter un moniteur de fréquence cardiaque sur leur bras lorsqu’ils jouent. « Donc, pour continuer à jouer, ils doivent se calmer. Et quand ils baissent leur fréquence cardiaque, le jeu revient à la normale », a-t-il déclaré.
Leo joue à Mightier depuis environ deux mois, et sa mère dit qu’elle voit une différence. Par exemple, Leo jouait avec des Legos récemment lorsque sa tour s’est effondrée. Sa mère s’attendait à une crise de colère, mais “je pouvais l’entendre se dire : ‘Calme-toi, respire.’ Et juste des choses qu’il a apprises en jouant à ces jeux.
Normalement, Mightier se vend environ 335 $ par an. Mais le programme de soutien à long terme pour enfants du Wisconsin utilise Medicaid pour couvrir les coûts. Et jusqu’à présent, c’est le seul État à utiliser Medicaid de cette façon.
Delveaux a déclaré que c’était une bonne solution pour son fils car les jeux sont similaires à ceux auxquels jouent d’autres enfants, comme Minecraft. “Donc, cela lui donne aussi quelque chose à dire avec ses pairs à l’école”, a-t-elle déclaré.
De plus en plus de thérapeutes utilisent également des jeux vidéo dans le cadre de leurs plans de traitement. Comme Kim Wheeler Poitevien, assistante sociale clinicienne et thérapeute à Philadelphie. “Je travaille avec beaucoup d’enfants qui sont neurodivergents”, a déclaré Poitevien.
Elle a des enfants qui jouent à des jeux comme Roblox ou Animal Crossing pendant leurs sessions. « C’est un excellent moyen pour eux de s’engager même pendant que nous conversons. C’est un peu la même chose que de colorier ou de dessiner ou de faire un Fidget », a-t-elle ajouté.
Poitevien a déclaré que l’utilisation de jeux vidéo fonctionne pour ses clients car elle leur demande de faire quelque chose que la plupart des jeunes patients font déjà pour s’amuser.
Liens connexes : Plus d’informations de Kimberly Adams
Le journal Science ouverte de la Société royale a publié une étude fin juillet qui a examiné si jouer à beaucoup de jeux vidéo est mauvais pour votre bien-être. L’étude a interrogé plus de 38 000 joueurs à travers le monde et a trouvé “peu ou pas de preuves d’un lien de causalité entre le jeu et le bien-être”. Bien que, notons-le, il se concentrait sur les adultes.
UN New York Times article met en lumière un outil thérapeutique numérique pour les enfants autistes. Il s’agit d’un programme de réalité virtuelle appelé Floreo qui guide les enfants neurodivers à travers des scénarios publics réels avec lesquels ils pourraient avoir du mal, comme traverser la rue ou même tromper ou traiter.
Dans l’article, certains auto-représentants autistes soulignent qu’une telle thérapie comportementale peut être problématique, affirmant que l’autisme n’est pas une maladie qui doit être guérie. Peut-être que la société devrait s’adapter, disent-ils, et être plus accueillante envers les personnes qui vivent le monde un peu différemment.
Même si les parents s’inquiètent pour les enfants et le temps passé devant l’écran, il existe un marché croissant d’applications basées sur les jeux vidéo conçues pour aider les enfants à surmonter leurs sentiments. Désormais, le programme Medicaid du Wisconsin couvrira le coût d’au moins une de ces applications. Nous avons parlé à une famille de l’État qui l’a essayé.
Au cours des dernières années, Emmie Delveaux a remarqué que son fils de 7 ans, Leo, peut facilement s’énerver pour des choses apparemment insignifiantes et qu’il a des difficultés sociales à l’école.
“Il est très frustré par les changements d’horaire imprévus”, a déclaré Delveaux. “Et parfois nous ne savons pas – parfois, il n’est pas en mesure de communiquer pourquoi il se sent si frustré.”
Léo a récemment reçu un diagnostic d’autisme. Et grâce à une assistante sociale, Delveaux a découvert l’application de jeu vidéo Mightier. Il contient plus de 20 jeux différents qui entraînent les enfants à naviguer dans leurs sentiments.
« Je dois vous dire qu’au début, je n’étais pas à bord. J’ai l’impression que les enfants regardent des écrans toute la journée à l’école », a ajouté Delveaux. Mais elle a décidé de laisser Leo essayer quand même.
« Nous flashons l’écran en rouge. Le jeu lui-même devient plus difficile », a déclaré Trevor Stricker, vice-président de la technologie chez Mightier, affirmant que les enfants doivent porter un moniteur de fréquence cardiaque sur leur bras lorsqu’ils jouent. « Donc, pour continuer à jouer, ils doivent se calmer. Et quand ils baissent leur fréquence cardiaque, le jeu revient à la normale », a-t-il déclaré.
Leo joue à Mightier depuis environ deux mois, et sa mère dit qu’elle voit une différence. Par exemple, Leo jouait avec des Legos récemment lorsque sa tour s’est effondrée. Sa mère s’attendait à une crise de colère, mais “je pouvais l’entendre se dire : ‘Calme-toi, respire.’ Et juste des choses qu’il a apprises en jouant à ces jeux.
Normalement, Mightier se vend environ 335 $ par an. Mais le programme de soutien à long terme pour enfants du Wisconsin utilise Medicaid pour couvrir les coûts. Et jusqu’à présent, c’est le seul État à utiliser Medicaid de cette façon.
Delveaux a déclaré que c’était une bonne solution pour son fils car les jeux sont similaires à ceux auxquels jouent d’autres enfants, comme Minecraft. “Donc, cela lui donne aussi quelque chose à dire avec ses pairs à l’école”, a-t-elle déclaré.
De plus en plus de thérapeutes utilisent également des jeux vidéo dans le cadre de leurs plans de traitement. Comme Kim Wheeler Poitevien, assistante sociale clinicienne et thérapeute à Philadelphie. “Je travaille avec beaucoup d’enfants qui sont neurodivergents”, a déclaré Poitevien.
Elle a des enfants qui jouent à des jeux comme Roblox ou Animal Crossing pendant leurs sessions. « C’est un excellent moyen pour eux de s’engager même pendant que nous conversons. C’est un peu la même chose que de colorier ou de dessiner ou de faire un Fidget », a-t-elle ajouté.
Poitevien a déclaré que l’utilisation de jeux vidéo fonctionne pour ses clients car elle leur demande de faire quelque chose que la plupart des jeunes patients font déjà pour s’amuser.
Liens connexes : Plus d’informations de Kimberly Adams
Le journal Science ouverte de la Société royale a publié une étude fin juillet qui a examiné si jouer à beaucoup de jeux vidéo est mauvais pour votre bien-être. L’étude a interrogé plus de 38 000 joueurs à travers le monde et a trouvé “peu ou pas de preuves d’un lien de causalité entre le jeu et le bien-être”. Bien que, notons-le, il se concentrait sur les adultes.
UN New York Times article met en lumière un outil thérapeutique numérique pour les enfants autistes. Il s’agit d’un programme de réalité virtuelle appelé Floreo qui guide les enfants neurodivers à travers des scénarios publics réels avec lesquels ils pourraient avoir du mal, comme traverser la rue ou même tromper ou traiter.
Dans l’article, certains auto-représentants autistes soulignent qu’une telle thérapie comportementale peut être problématique, affirmant que l’autisme n’est pas une maladie qui doit être guérie. Peut-être que la société devrait s’adapter, disent-ils, et être plus accueillante envers les personnes qui vivent le monde un peu différemment.
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