Je suis encore en vacances dans les Alpes et je lis ça avec douleur et mal au ventre. Plus de deux semaines que je suis en vacances, je reçois quelques nouvelles du travail. Mais je me souviens, avant mon déclassement, cette faculté qu'avait ma chef de département de nous envoyer des mails à 2 heures du matin.C'est d'ailleurs suite à un de ses mails qu'elle avait envoyé à mon ancien chef, à 2h du mat, que j'ai eu mes problèmes. Mail crypté, mon chef n'a pas pensé à me le faire suivre, donc j'ai fait différement de la volonté divine. Et la foudre s'est abattue sur moi. J'ai encore 1 an et demi pour déclarer un accident de travail : la cause sera facile à trouver.
Une inversion des valeurs. A un moment où on parle de "grande démission", le message qui nous est donné par certains zélés est : "travailler à fond, pendant les vacances, jusque pendant vos nuits". Et surtout "faite le savoir". Ca me terrifie, car je me souviens de ces télétravails confinés où quand j'ouvrais mon PC à 7h45 j'avais la boule au ventre d'un mail que j'aurais pu recevoir. Emmanuel Macron, qui dit à qui veut l'entendre aussi à propos des députés battus LREM "on n'en laissera aucun sur le carreau" (par contre mon ami LR qui a été battu, démerde toi...), montre ce contre exemple.Au final, cela fait que le travail devient toxique. Sans doute qu'être président de la République est plus épanouissant que cadre moyen. Mais quand je vois dans mon entreprise comment cette logique "En Marche" est mise en place... Le copain du chef, faire savoir qu'on "travaille dur" et "qu'on est fort" (Eric Berne les 5 drivers, "faire plaisir" n'est bon que pour en haut). Dur.Bon, je pars marcher. Moins toxique...