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Historiquement, la série des Forerunner 235 / 245 constitue les meilleures ventes de Garmin. Ca correspondait au milieu de gamme vers lequel se tournent beaucoup de sportifs. Alors dans le renouvellement de sa gamme Forerunner, Garmin a appliqué sa stratégie habituelle : ajouter beaucoup de fonctionnalités pour proposer plus que la concurrence.
D’habitude, Garmin fait décrocher des fonctionnalités anciennement haut de gamme sur le milieu de gamme. Mais en 2022, pour la Forerunner 255, Garmin a d’emblée ajouté des fonctionnalités qui viennent de sortir, notamment l’analyse approfondie de la variabilité de fréquence cardiaque.
Ajoutons à cela une nouvelle puce GPS, un nouveau capteur cardio optique, un altimètre barométrique, un mode triathlon et on obtient une montre qui est radicalement différente de la Forerunner 245 d’ancienne génération, capable d’aller rivaliser avec la Forerunner 745.
Mais est-ce que la Forerunner 255 n’est pas devenue trop complexe à utiliser pour un sportif moyen ? Ou trop chère ?
Test Forerunner 255 : le verdict
La Forerunner 255 est une montre GPS remarquable avec un champ d’application beaucoup plus large, couvrant running, trail et triathlon. Si les Fenix 7 dépassent votre budget, vous pouvez vous tourner vers une Forerunner 255.
POUR
Nouveau statut d’entrainement
Statut de VFC
GNSS double fréquence
Multisport, trail, triathlonCONTRE
Complexe pour du milieu de gamme
Petit écran sur la Forerunner 255S
Ce qui est nouveau sur la Forerunner 255
- 2 formats de boitier (41mm pour la Forerunner 255S et 46mm pour la Forerunner 255)
- Puce multi GNSS double fréquence (la même que les Fenix 7 Sapphire)
- Ajout d’un alti baro
- Configuration des profils sportifs depuis l’appli Garmin Connect
- Profil triathlon et multisports
- Puissance en course à pied native (nécessite un capteur externe)
- Compatible avec les capteurs de puissance vélo
- Statut de variabilité de fréquence cardiaque (VFC)
- Charge d’entrainement
- Up ahead
- Suggestions d’entrainement paramétrables
- Détection marche / course
- Rapport matinal
- Widget de course
- Aperçu santé
- Tendance de prédicteur de temps de course
- Garmin Pay
- +20% d’autonomie
- Gestionnaire d’alimentation (très limité)
Présentation de la Forerunner 255
Elle remplace : Forerunner 245 / 245 Music
Au-dessus dans la gamme : Forerunner 955
En-dessous dans la gamme : Forerunner 55
Modèle testé : Forerunner 255S Music
A l’instar de ce qui a déjà été fait sur la majorité de ses gammes de montres GPS (Fenix, Vivoactive, Venu, Instinct), Garmin a décliné la Forerunner 255 en 2 tailles de boitier : 41mm pour le petit modèle Forerunner 255S (à peine plus petit que la Forerunner 245) et 45,6mm pour la plus grosse Forerunner 255. L’intérêt de Garmin est double : d’une part, proposer 2 tailles de boitier qui s’adapteront mieux aux différentes tailles de poignet et d’autre part, sortir un plus gros modèle, avec une plus grosse batterie et une autonomie plus à même de rivaliser avec ce que propose la concurrence sur le segment (30h pour la Coros Pace 2, 35h pour la Polar Pacer Pro).
Avec 41mm de largeur, la Forerunner 255S est presque la plus petite montre GPS Garmin. Plus petite que la Forerunner 55 (42mm) et à peine plus grosse que les Vivoactie 4S et Venu 2S (40mm). Face à la concurrence, elle se place entre la Pace 2 (42mm) et la Suunto 5 Peak (40mm).
Le format Forerunner 255 à 46mm est similaire à la Forerunner 945 (47mm) et la Vantage V2, classique pour une montre GPS sportive ne visant pas particulièrement l’outdoor.
Au niveau des fonctionnalités, cela ne change rien, la Forerunner 255S fait exactement la même chose que la Forerunner 255. Mais la taille de boitier a quelques implications, notamment sur la taille de l’écran :
- 27mm et une résolution de 218×218 pixels pour la Forerunner 255S
- 33mm et une résolution de 260×260 pixels pour la Forerunner 255
Avec seulement 1mm de largeur en moins, on peut trouver regrettable que Garmin n’ait pas réussi à insérer le même écran que la Forerunner 245 (30,5mm, 240×240 pixels) sur la Forerunner 255S alors qu’il y a une grosse bande noire entre le bord de l’écran et la lunette. En revanche, la Forerunner 255 adopte le même écran que la Fenix 7 (même taille, même résolution).
Il s’agit toujours d’un écran transréflectif, qui sera d’autant plus lisible qu’il y a de luminosité ambiante. En gros, super lisible en extérieur au soleil, mais sombre en intérieur lorsque la luminosité est faible. Il y a plusieurs réglages du rétro éclairage pour pallier ce problème, avec des activations automatiques possibles à chaque pression de bouton et/ou à chaque mouvement de poignet (attention à l’impact sur l’autonomie). L’intensité du rétroéclairage est également réglable (réglé à 20% par défaut).
Au niveau du poids, la Forerunner 255S affiche 39g, soit autant que la Forerunner 245 et la Suunto 5 Peak, à peine moins que la Pacer Pro (41g) mais toujours plus que la Pace 2 (29g). Quant à la Forerunner 255, avec 49g, elle se rapproche de la Forerunner 945 (50g).
Mais ce n’est pas tout ! Chaque modèle est décliné en 2 versions :
- Standard : Forerunner 255 / 255S
- Avec lecteur de musique : Forerunner 255 Music / 255S Music
De manière générale, le design n’a pas vraiment évolué. Un boitier plastique étanche à 50m avec 5 boutons. Le seul petit détail qui a changé, c’est que maintenant les boutons sont en métal. Sur la version grise que j’ai testée, la lunette (en plastique) est de couleur différente du boitier (noir / gris) et est réhaussée d’un liseré jaune, que l’on retrouve aussi autour du bouton Start. Le résultat est plutôt sympa. Même ma femme l’a remarquée et la trouve jolie.
Le bracelet est texturé d’un genre de quadrillage et équipé d’un système de tirettes pour le changer facilement. Le point appréciable c’est qu’avec cette texture, on voit beaucoup moins les traces d’usure que sur les bracelets lisses des Fenix. Le passant a un gros cran qui le maintient bien en place.
Il y a une grosse évolution au niveau des capteurs. C’est simple, par rapport à la Forerunner 245, tout a changé :
- La puce GPS a maintenant 3 nouveaux modes de fonctionnement : GPS seul, multi GNSS (tous les systèmes de géolocalisation activés en même temps, GPS, GLONASS, Galileo), multi GNSS double fréquence (tous les systèmes de géolocalisation + double fréquence sur GPS et Galileo)
- Le capteur cardio optique / oxygénation sanguine de Garmin, avec 2 LED au milieu et 4 capteurs autour
- Un altimètre barométrique
Pour le sportif, les avantages sont multiples. Le mode GNSS double fréquence (le même que sur les Fenix 7 Sapphire) améliore grandement la précision GPS (notez que le mode automatique SatIQ est absent). L’ajout d’un alti baro permet d’avoir une mesure du dénivelé plus précise et aussi de mesurer la puissance en course à pied avec des accessoires Garmin (certaines ceintures cardio et le running dynamics pod).
La Forerunner 255 peut se connecter à presque tout ce qui existe et qui cause ANT+ ou Bluetooth :
- Ceinture cardio, capteur cardio optique
- Footpod et capteur de puissance de course à pied
- Capteurs vélo : cadence, vitesse, puissance
- Accessoires vélo : lumières connectées, radar arrière
- Home trainers connectés
- Accessoires divers : via Connect IQ
- Casque audio (version Music uniquement)
Inversement, avec la diffusion de fréquence cardiaque, la Forerunner 255 peut servir de capteur cardio optique à un autre appareil (un compteur vélo par exemple).
Avec les boutons de gauche, on fait défiler les widgets. Bien que l’écran soit petit, on voit à peu près bien 3 résumés de widgets par écran. La liste est longue mais on peut choisir ceux qu’on veut afficher et dans quel ordre. A chaque fois, on peut appuyer sur Start pour voir plus de détails sur chaque sujet, parfois sur plusieurs écrans tellement il y a d’informations à présenter.
J’utilise :
- Performances : VO2max, seuil lactique, prédicteur de temps de course
- Statut d’entrainement : statut d’entrainement, statut de VFC et charge d’entrainement + toutes les composantes qui sont intégrées dans ces calculs
- Statut de VFC : VFC de la dernière nuit (moy et max), moyenne 7 jours et graphique sur 7 jours
- Commandes musicales
- Heures de lever et coucher du soleil
- Météo : température, vent, humidité, indice UV
- Suivi du sommeil : score, phases, durée, heures de coucher et de lever et graphique sur 7 jours
- Fréquence cardiaque : FC actuelle, min, max et graphique sur 7 jours
- ABC : altimètre, baromètre, boussole
- Body battery
- Calendrier
- Course principale
- Historique des entrainements
- Notifications
Et il y a ceux que je n’utilise pas :
- Calendrier des courses
- Aperçu santé
- Calories
- Dernier parcours vélo
- Dernière course
- Dernière nage
- Dernière activité
- Etages gravis
- Garmin coach
- Minutes d’intensité
- Oxymètre de pouls
- Nombre de pas
- Fréquence respiratoire
- Niveau de stress
Il fût un temps où Garmin bridait certaines fonctions logicielles pour forcer les gens à se tourner vers la gamme des Fenix pour un usage outdoor. Ce n’est pas le cas de la Forerunner 255, qui dispose des widgets ABC (altimètre, baromètre, boussole) et lever et coucher du soleil. Dans les réglages, on a aussi la possibilité d’activer une alerte orage et d’étalonner l’altimètre manuellement ou automatiquement.
A la base, les Forerunner se distinguent en 2 catégories : celles orientées running et les autres, plus haut de gamme) orientées triathlon. Au fil du temps, la première catégorie a gagné de plus en plus de profils sportifs dérivatifs ou complémentaires (natation, HIIT, kayak, etc). Il semblerait que Garmin ait décidé de mettre fin à cette distinction en ajoutant même les profils multisports sur la Forerunner 255. Ils ont peut-être été forcé de le faire en voyant que toutes les autres marques (Suunto, Coros, Polar) proposaient le triathlon sur toutes leurs montres GPS, même en entrée de gamme).
Donc maintenant, avec une Forerunner 255, on peut couvrir :
- Course à pied, piste d’athlé, tapis de course, ultrafond, course virtuelle, piste en intérieur, trail
- Vélo, VTT, vélo en salle, vélo électique, eVTT
- Randonnée, marche
- Natation piacine, natation eau libre
- Triathlon, multisport
- Ski, snowboard, ski de fond classique
- Stand up paddle, aviron, rameur
- Musculation, cardio, HIIT, vélo elliptique, stepper, montée d’escalier
- Yoga, Pilates
- Autre
On a donc de quoi faire pas mal d’activités sportives autres que la course à pied, y compris du triathlon et y compris dérivatives. Donc la Forerunner 255 est une montre assez polyvalente, d’autant qu’on a la possibilité de créer des profils perso en plus.
Mais sur cette liste, 2 choses me chagrinent. La première, c’est que parmi les profils cyclistes, il n’y a pas le profil Trajet quotidien vélo qu’on trouve par exemple sur l’Epix 2. Franchement, je ne pense pas que le vélotaf soit une spécificité outdoor et ce profil devrait clairement faire partie de la liste des profils de la Forerunner 255. Ca viendra peut-être dans une prochaine mise à jour. Ensuite, remarquez qu’avec une Forerunner 255, vous pourrez faire du ski de fond débutant (style classique) mais vous ne pourrez pas jouer les pros en faisant du skating. Bon, ça, c’est plus annecdotique.
Tous les profils sont maintenant paramétrables depuis l’application Garmin Connect en plus de la méthode traditionnelle depuis la montre. C’est quand même plus pratique, surtout au début (voir la vidéo sur tout ce qu’il faut régler dès le premier jour quand on achète une montre GPS Garmin).
La panoplie d’outils sportifs de cette Forerunner 255 devient assez dingue pour une montre GPS qui se positionne dans le milieu de gamme de Garmin.
Pour commencer, la multiplicité des profils sportifs va permettre de profiter de différents réglages et différents algorithmes en différenciant les activités. Le profil eVTT pour éviter de fausser les métriques physiologiques avec l’assistance électrique et le profil Piste d’athlétisme dont l’algorithme de mesure de distance se base sur le nombre de tours plutôt que sur les données GPS (moins précis dans ce cas d’usage).
Ensuite, on n’a que l’embarras du choix pour s’entrainer, surtout maintenant que la puissance est assessible nativement en course à pied comme à vélo :
- Suggestions quotidiennes d’entrainement
- Objectifs : distance, temps, allure
- Alarmes : FC, allure, distance, etc
- Programmation d’entrainements
- Programme Garmin coach
- Stratégie PacePro : une préconisation d’allure en fonction d’un objectif général (allure moyenne ou chrono à l’arrivée) prenant en compte les dénivelés
- Test guidé de seuil lactique
- Se mesurer à une activité passée
La programmation d’entrainements couvre à peu près toutes les activités : course à pied, vélo, natation, musculation, yoga, quel que soit le niveau de complexité (fractionné, pyramidal, blocs, etc).
A partir de là, les analyses physiologiques sont encore plus poussées :
- Statut d’entrainement
- Statut de variabilité de fréquence cardiaque
- Charge d’entrainement
- VO2max, VO2max en trail
- Training effect
- Seuil lactique
- Evolution des prédictions de temps de course dans le temps
Mais surtout, ces données sont de plus en plus imbriquées les unes avec les autres. C’est-à-dire qu’une course inscrite dans le calendrier va moduler les suggestions d’entrainement, que le statut d’entrainement intègre la récupération, la VFC, l’évolution du VO2max, etc.
Le widget Statut d’entrainement a été amélioré. Pour commencé, il a été complexifié puisqu’il affiche maintenant 4 données : statut d’entrainement, VO2max, statut de VFC, charge d’entrainement. Mais ce qui est intégressant, c’est qu’on peut maintenant explorer le détail des facteurs qui entrent en compte dans l’algorithme (à savoir charge d’entrainement, répartition de la charge d’entrainement, VO2max, VFC, récupération, acclimatation à l’altitude et à la chaleur).
Au passage, notez que Garmin a fait évoluer son algorithme de calcul de la charge d’entrainement pour donner plus de poids aux entrainements les plus récents. A l’inverse, les entrainements les plus anciens ont moins d’importance dans le calcul. En d’autres termes, si vous faites les mêmes séances mais dans un ordre différent, vous n’obtiendrez pas forcément le même score de charge. Si la séance la plus intense a été réalisée il y a 1 semaine, le score sera moins élevé.
Le statut de variabilité de fréquence cardiaque est une grosse nouveauté et probablement la plus utile en soi. J’ai déjà expliqué en détail tout ce qu’il faut savoir sur la VFC. C’est une notion assez récente. Disons plutôt que ça fait longtemps qu’elle est mesurée (pour le body batterie par exemple) mais qu’elle était jusqu’à maintenan cachée, elle servait juste à alimenter d’autres algorithmes). Là où le statut d’entrainement donne des indications après chaque séance, le statut de VFC va pouvoir être utilisé avant chaque séance pour vérifier que le corps est en état pour encaisser la séance prévue ce jour. La fatigue, une mauvaise nuit, trop d’alcool sont autant de facteurs qui vont affecter votre condition physique et dont l’impact sera visible en analysant la VFC. C’est donc très utile.
Bien que la Forerunner 255 ne supporte pas la cartographie, on peut faire du suivi d’itinéraire avec guidage virage après virage. Ca me semble suffisant pour pas mal d’activités sportives. Les itinéraires peuvent être transférés automatiquement depuis Garmin Connect, Komoot ou Strava.
Je vais passer un peu de temps à présenter le fonctionnement des widgets Calendrier des courses et Course principale. Il s’agit bien de nouveaux widgets, différents du widget de calendrier classique. Ils servent spécifiquement à préparer une ou plusieurs échéances sportives de l’année.
Sur Garmin Connect, on peut créer des événements, des courses à inscrire dans le calendrier. On peut chercher une course précise à une date donnée parmi la base de données déjà rentrée par Garmin (des courses dans le monde entier) ou alors créer son propre événement perso (une sortie entre copains). A partir de là, elles figureront sur la montre dans le Calendrier des courses et la prochaine à arriver figurera dans le widget Course principale.
Sur ce dernier widget, on trouvera toutes les informations intéressantes pour bien aborder cet objectif, mises à jour quotidiennement :
- Décompte avant l’événement (en semaines et jours)
- Météo prévue le jour J
- Profil d’altitude
- Parcours
- Estimation du temps de course
Encore plus important, cet événement va structurer les suggestions quotidiennes d’entrainement. C’est nouveau, parce qu’avant les suggestions quotidiennes d’entrainement étaient certes adaptées à la personne qui porte la montre mais sans objectif particulier autre que de maintenir sa condition physique. Désormais, ces suggestions se transforment en coaching sur plusieurs semaines pour préparer un objectif.
On a visu sur les séances programmées pour les 7 jours à venir ainsi qu’un aperçu du programme qui détaille les différentes phases : phase de pic la semaine précédente, phase de de réduction d’entrainement la dernière semaine, course le jour J, récupération pendant une dizaine de jours (exemple pour la MCC).
Chaque matin, au réveil, l’écran de la Forerunner 255 affiche le rapport matinal. Un genre de popup qui doit vous permettre en 1 minute de faire le tour de la situation :
- Qualité du sommeil de la nuit précédente
- Météo du jour
- Suggestion d’entrainement
Si vous ne faites rien, il reste affiché environ 2h puis disparait. Sinon, vous avez la possibilité de quitter le rapport matinal mais dans ce cas, vous ne pourrez plus le retrouver plus tard. Cela dit, ce n’est pas trop grave puisque toutes les infos sont accessibles sur les différents widgets de la montre.
Une fois n’est pas coutume, il n’y a pas eu d’avancée du côté du suivi de l’activité quotidienne. Cela dit, on retrouve quand même :
- Suivi de l’activité proprement dite : nombre de pas, d’étages, de calories, etc
- Suivi du sommeil
- Suivi du stress
- Suivi de la fréquence cardiaque et oxygénation sanguine (SpO2)
- Body battery (l’algorithme qui englobe un peu tout)
- Aperçu santé
L’aspect montre connectée des Forerunner 255 repose sur :
- Les smart notifications
- Le calendrier
- La météo
- Le paiement sans contact Garmin Pay
Les versions Music ont une plus grande capacité de mémoire (4Go) pour pouvoir y stocker de la musique. La montre devient alors autonome et il suffit d’y connecter un casque audio pour écouter de la musique. La Forerunner 255 Music est compatible avec les fichiers mp3 et les transferts de Spotify, Deezer et Amazon Music.
Garmin est en pointe sur les outils de sécurité avec le suivi en direct LiveTrack, la détection d’accident et l’envoi de messages SOS.
Télécharger le manuel utilisateur
Autonomie
Bien que légèrement plus petite que la Forerunner 245, la Forerunner 255S a une autonomie légèrement supérieure avec 26h en enregistrement GPS seul. Forcément, le format plus large de la Forerunner 255 fait passer cette valeur à 30h.
Ca parait beaucoup pour d’aussi petites montres mais c’est en fait la norme face à la concurrence. La Coros Pace 2 (format entre FR255 et FR255S) affiche 30h, la Polar Pacer Pro (format FR255) 35h et la Suunto 5 Peak (format FR255S) 20h.
Mais c’est un peu plus compliqué que ça puisqu’on a maintenant des réglages GPS qui ont un impact significatif sur l’autonomie. Le mode GNSS double fréquence, le plus précis, divise cette donnée maximale par 2.
Forerunner 25530h25h16h7h
Forerunner 255S26h20h13h6h
J’ai réalisé plusieurs tests en mode GPS seul et GNSS double fréquence qui concordent avec ces valeurs.
L’entrée Gestionnaire de batterie existe dans le menu mais on ne peut quasiment rien faire par rapport à ce qui existe sur les montres GPS Garmin outdoor. On peut juste afficher la durée estimée de la batterie et activer/désactiver le mode économie d’énergie. Il n’y a pas de profil de batterie qui sont sauvegardés et qu’on applique ensuite comme on veut aux sportifs.
L’autonomie en mode montre connectée dépendra de l’utilisation de vous en faites (nombre de notifications, de séances de sport, etc). Garmin annonce 14 jours pour la Forerunner 255 et 12 jours pour la Forerunner 255S.
Champs de donnée
Il y en a trop, voir l’annexe du manuel utilisateur.
Utilisation sportive de base (essentiellement running)
On peut configurer jusqu’à 6 champs de donnée par écran, même sur la Forerunner 255S dotée portant d’un plus petit écran que la Forerunner 255. Certains champs sont graphiques et peuvent être intéressants à placer sur le champ du haut ou du bas de l’écran. Il y a en complément des écrans spécifiques comme la jauge de FC, l’écran de navigation, le graphique d’altitude, etc.
Avec son alti baro et les réglages qui vont bien (champs de vitesse ascensionnelle et pente, graphique d’altitude, vitesse et distance 3D), la Forerunner 255 devient une option crédible pour le trail. C’est même, dans la nouvelle gamme Garmin, la montre GPS pour le trail la moins chère. Il ne manque que ClimbPro en fait. Mais du coup on a ce qu’on trouve sur la plupart des montres GPS de trail des autres marques.
Le profil Piste d’athlétisme a un algorithme qui améliore grandement la précision GPS par rapport à un profil classique avec GPS.
Les suggestions quotidiennes ont évolué. Par le passé, tout était automatique et on n’avait la main sur aucun paramétrage. Désormais, elles s’adaptent de 2 manières :
- Automatiquement, pour créer des phases d’entrainements qui aboutissent à une course que l’on a inscrite dans le calendrier de Garmin Connect
- Manuellement en personnalisant les jours préférentiels pour réaliser les courses longues et la méthode (objectifs basés sur l’allure ou la FC)
La séance proposée chaque jour est construite à partir de plusieurs paramètres comme la charge d’entrainement, le VO2max, l’objectif (si vous avez programmé une course).
Ne comptez pas avoir un statut de VFC tout de suite. Il faudra être patient. Il faut porter la Forerunner 255 pendant 19 nuits d’affilée pour pouvoir profiter du widget complet. Cette période d’apprentissage va permettre à la montre de déterminer votre « zone normale » de VFC. En effet, la valeur de VFC n’est pas importante en soi et elle est différente pour chaque individu. Ce qui est important, c’est de comparer la valeur du jour avec les valeurs habituelles pour savoir comment vous vous positionnez aujourd’hui.
A partir de là, on peut utiliser cet indicateur pour optimiser l’entrainement et les facteurs environementaux (récupération, alcool, etc).
Pour rappel, le statut d’entrainement est lié au calcul de VO2max et nécessite 2 séances avec 20 minutes au-dessus de 70% FCmax en 1 semaine ou l’activation du paramètre VO2max en trail ou avec un capteur de puissance à vélo.
La Forerunner 255 fait partie des premières Garmin sur lesquelles la puissance en course à pied est native. Native ne veut pas dire au poignet, c’est-à-dire qu’il faudra quand même connecter un capteur additionnel, soit un capteur de puissance (Stryd par exemple), soit un accessoire Garmin compatible (HRM-Run, Tri, Pro, RD pod). Native veut dire qu’on n’a plus besoin de passer par un champ de donnée Connect IQ. Et avec ça, il est maintenant aussi possible de programmer des entrainements basés sur la puissance depuis Garmin Connect.
Comme sur les Fenix 7, le GPS fix est ultra rapide.
Au bout de 7-8 minutes de course, la montre affiche un indicateur de performance. C’est une sorte de jauge de votre forme du jour par rapport à ce que vous êtes capable de faire d’habitude. A vous de décider si vous allez le prendre en compte, vous laisser influencer (si le score est négatif) ou au contraire vous motiver (si le score est positif). Ca peut être à double tranchant.
Le suivi d’itinéraire fonctionne très bien. On a la trace à suivre en vert et la trace GPS enregistrée en noir, avec des alertes à l’approche des virages. On peut zoomer et s’en servir pour revenir au point de départ.
En fin de sortie, beaucoup d’infos sont présentées sur différents écrans avec pas mal de graphiques. On y trouve en particulier le temps passé à courir et le temps passé à marcher (utile en trail pour prouver à vos critiques que vous avez bien couru sur certaines portions). Après la réalisation d’un entrainement programmé, les intervalles sont classés en travail / récupération.
J’aime bien le nouveau widget de statut d’entrainement. Ainsi, là où avant on pouvait avoir un statut d’entrainement non productif sans trop comprendre ce qui ne plaisait pas à la montre, on peut maintenant creuser pour savoir ce qui se passe. Ca peut venir, par exemple, d’une séance trop intense qui a suivi une nuit de mauvaise récupération. Ah ça, c’est une indication intéressante. La prochaine fois, il vaudra mieux consulter le statut de VFC avant de s’entrainer.
Parce que le statut de VFC est aussi intéressant. Là où, par le passé, le statut d’entrainement donnait une indication des effets de l’entrainement, le statut de VFC donne une indication sur les dispositions de notre corps à encaisser la prochaine séance de sport. Concrètement, si on est dans l’orange, c’est peut-être pas le bon jour pour faire la grosse séance de fractionné long de la semaine. Ce sera plus productif de la remettre au lendemain (et on évitera ainsi la mention d’entrainement non productif). Ou alors c’est qu’on a enchainé plusieurs mauvaises nuits.
Bien évidemment, tout l’intérêt du statut de VFC repose sur une seule chose : la fiabilité des données de variabilité de FC récoltées par le capteur cardio optique pendant la nuit. En sport, dès qu’on fait de l’intensité, il vaut toujours mieux utiliser une ceinture cardio ou un brassard cardio optique. Mais la nuit, on doit se contenter du capteur optique de la montre.
Déjà, sur une période de 3 semaines en portant 1 Garmin à chaque poignet, il a été bien rare que la moyenne et la valeur maximale soient identiques sur les 2 montres. Par exemple, pour aujourd’hui :
- Forerunner 255 : moy 31ms, max 58ms
- Epix 2 : moy 32ms, max 46ms
Après 4 semaines d’utilisation, ma plage verte se trouve entre 28 et 33ms. Mais je vous rappelle que cette plage sera différente pour chacun d’entre nous.
De même, les valeurs de VFC au réveil sont différentes entre une Garmin et une Polar Pacer Pro. Mais bon, sur ce point, peut-être que les 2 marques n’ont pas défini la même plage de durée pour faire leur calcul. J’ai fait 3 constats :
- Les valeurs de VFC pendant la nuit de Polar sont plus volatiles que celles de Garmin
- Il y a quelques ratés certaines nuits pendant lesquelles la Garmin n’arrive pas à mesurer de VFC (parfois, il vaut mieux s’abstenir plutôt que de dire des bêtises)
- La valeur de VFC présentée sur le résumé du widget VFC est en fait la valeur moyenne sur 7 jours ; pour avoir la valeur de la nuit précédente, il faut ouvrir le widget en entier
Du coup, j’ai réalisé pendant ce test que les visions de Garmin et Polar étaient peut-être différentes. Polar ayant une vision plus court-terme : quid de l’entrainement du jour ; Garmin ayant une vision plus moyen terme : comment réagit mon corps dans cette phase d’entrainement.
Et on comprend mieux la complémentarité du widget de statut de VFC avec le widget de préparation à l’entrainement (présent sur la Forerunner 955 mais pas la 255). Le score de préparation à l’entrainement (que j’expérimente depuis plusieurs semaines sur la version test de l’Epix 2) colle justement à la vison court-terme de Polar.
Autres sports
La Forerunner 255 n’est plus exclusivement une montre GPS running.
Le profil vélo est complet, avec la compatibilité avec les capteurs de puisance et les radars arrières.
Il y a bien 2 profils de natation, pour la piscine (sans GPS) et l’eau libre (avec GPS). On peut programmer une séance d’entrainement dans Garmin Connect. Pendant la séance, un compteur de repos automatique se déclenche à chaque arrêt. Pour les séances sans mouvement de bras (avec une planche pour travailler les jambes par exemple), ou pourra utiliser le mode journal d’entrainement (drill) et entrer la distance manuellement.
Le profil de musculation permet à la fois :
- De programmer une séance à partir d’une banque de plus d’une centaine d’exercices
- De détecter la plupart des mouvements pour compter automatiquement les répétitions (sans que ça soit parfait) et les séries
- De retranscrire l’effet des entrainements sur une carte de chaleur des groupes musculaires (plus c’est rouge, plus ça a été travaillé)
Le profil de yoga fonctionne de manière similaire. On peut programmer une séance avec différentes postures. Pendant la séance, une animation présente chaque posture à réaliser et un chrono décompte le temps.
Enfin, le profil Triathlon permet d’enchainer natation, vélo et course à pied (avec transitions) tandis que le profil Multisports permet d’enchainer n’importe quels sports les uns après les autres.
Précision GPS / cardio
Pour parler de la précision GPS, vous allez voir qu’il faut bien distinguer le mode GPS utilisé. J’ai commencé mes tests avec le mode GPS seul, parce que c’est une précision qui peut suffire à une bonne partie des séances de sport et qui permet en plus de recharger la montre moins souvent.
Sur ce passage, la trace de la Forerunner 255 emprunte parfaitement le pont, mieux que l’Epix même.
Sur un petit single en forêt, il y a quelques petites imprécisions, mais les 2 traces sont très proches du sentier. In fine, ce genre de comportement n’engendre pas trop d’erreur sur le calcul de la distance.
Dès qu’on passe en mode multi GNSS double fréquence, la trace devient quasiment parfaite. Sur la capture d’écran suivante, il faut relativiser les écarts. Il paraissent déjà minimes mais lorsque vous aurez regardé les échelles, vous constaterez que j’ai dû zoomer 3 fois plus que sur l’image précédente.
Ca fait plusieurs mois que je teste le GNSS double fréquence de Garmin et je confirme à chaque fois (et la Forerunner 255 ne déroge pas à la règle) que ça améliore largement la précision GPS.
Regardez ces traces sur un single en forêt, elles se superposent presque parfaitement.
J’ai fait un autre test. Euh non, je me suis planté de chemin et j’en profite pour vous montrer ce que ça donne. Regardez spécifiquement la partie où j’ai fait demi-tour. En mode GPS seul, avec n’importe quelle montre (y compris les Garmin), les demi-tours sont plutôt mal gérés. Le demi-tour n’est jamais franc, les traces aller et retour ne se superposent jamais parfaitement, etc. Ici, c’est absolument parfait.
Si on exclut le fait que je n’ai étalonné aucun des 2 alti baro (ce qui fait que les relevés commencent et terminent à des altitudes différentes), l’alti baro de la Forerunner 255 donne les mêmes résultats que celui de l’Epix.
La Forerunner 255S est légère et une fois qu’on l’a bien positionnée au poignet, elle ne bouge plus, ce qui permet d’avoir d’excellents relevés de fréquence cardiaque. Il y a juste un petit décroché de quelques dizaines de secondes vers la 28e minute.
Même sur terrain accidenté, le capteur cardio optique suit très bien des variations de fréquence cardiaque de 30bpm. Sa précision est remarquable.
Activité quotidienne
Body battery est un indicateur général très pertinent pour ce qui est d’étudier l’équilibre entrainement / récupération. L’algorithme prend tout en compte, de la qualité du sommeil au nombre de pas. Il fera ressortir les périodes de grosse fatigue, de maladie, etc. Le graphique se recharge la nuit puis se décharge en journée. La vitesse de décharge varie en fonction de votre activité du moment : très faible si vous regardez un film dans le canapé, plus rapide si vous faites une séance de sport.
D’autres widgets permettent de suivre des domaines plus particuliers.
Le suivi du sommeil fonctionne de manière automatique mais ne prend toujours pas en compte les siestes. L’analyse présente les heures de coucher et de réveil ainsi que la répartition de la nuit par phase de sommeil (léger, profond, paradoxal ou éveillé). Tout ça est ensuite passé à la moulinette pour sortir un score de sommeil.
Un graphique présente l’évolution des 7 derniers jours (on voit souvent bien la différence entre les jours de semaine et le WE). Si besoin, pour faire une analyse à plus long terme, on peut se diriger vers Garmin Connect.
Le capteur de SpO2 consomme beaucoup d’énergie et nécessite qu’on soit immobile pendant 30s pour arriver à prendre une mesure de l’oxygénation sanguine. Pour ces raisons, je ne l’active que la nuit. Dans les réglages, on peut aussi l’activer en continu ou jamais. Ca reste intéressant de l’activer la nuit car c’est un facteur pris en compte dans l’analyse du sommeil.
On peut ensuite suivre son nombre de pas ou de calories brûlées, se fixer des objectifs ou des alarmes d’invitation à se bouger.
L’aperçu santé vise à enregistrer à un instant ‘t’ toutes les biométriques que peuvent relever les capteurs de la montre (nécessite d’être immobile pendant 2 minutes) : fréquence cardiaque, oxygénation sanguine, fréquence respiratoire, variabilité de fréquence cardiaque et stress. Le tout sera enregistré dans Garmin Connect. L’idée avec ça est de pouvoir ensuite l’exporter au format PDF et pourquoi pas l’envoyer à votre médecin.
On peut personnaliser les informations affichées sur le rapport matinal (ou carrément demander à ce qu’il ne s’affiche plus) pour avoir un tour d’horizon rapide de comment se présente la journée :
- Statut de VFC
- Suggestion d’entrainement
- Sommeil
- Météo
- Body battery
- Minutes intensives
- Nombre de pas
- Calendrier
Montre connectée
La Forerunner 255 reçoit toutes les smart notifications du smartphone auquel elle est connectée. Sur les messages, pas mal d’emojis passent mais pas les photos. Ensuite, avec un iPhone, on ne peut pas y répondre mais c’est possible avec un smartphone Android d’envoyer des réponses pré-formatées.
Il y a un mode avion qu’on peut activer manuellement ou automatiquement pour la nuit (horaires à configurer dans Garmin Connect). On peut aussi faire la distinction entre vie quotidienne et séance de sport, pour ne pas être dérangé pendant une séance de fractionné (trop de bips tuent les bips).
Toutes les Forerunner 255 peuvent servir à contrôler un lecteur de média de votre smartphone connecté en Bluetooth. Ca peut être le lecteur de musique mais aussi Deezer, l’application pour écouter de la radio ou YouTube.
En revanche, il n’y a que les versions Music qui pourront se passer complètement de smartphone. Il suffit de charger de la musique en mémoire, de connecter un casque audio en Bluetooth et c’est parti. Les sources de musique sont multiples :
- Fichiers mp3 à transférer dans la montre
- Playlists synchronisées à partir d’une appli en version payante : Deezer, Spotify, Amazon Music
En plus du LiveTrack qui permet à vos proches de suivre vos déplacements en temps réel, GroupTrack permet de partager sa position avec d’autres membre du groupe avec lequel vous réalisez votre sortie sportive (sympa à vélo).
Les fonctionnalités de sécurité incluent aussi la détection d’incident (pas disponible à VTT, d’ailleurs un message le stipule pendant le GPS fix) et l’envoi automatique d’un message SOS à une liste de contacts d’urgence (à saisir dans Garmin Connect). On peut aussi envoyer manuellement un SOS en appuyant 10s sur le bouton Light.
Garmin a encore ajouté de nouvelles watchfaces sur la Forerunner 255. Qu’on choisisse une watchface numérique ou avec des aiguilles, tout est personnalisable. On peut changer la disposition et le contenu des champs de donnée. Et je vous assure que le choix est grand. Certains champs de donnée intègrent même un graphique. Bien sûr, plus on affiche de trucs, plus ça consomme de batterie.
Si ça devait ne pas suffire, on pourrait aller sur Connect IQ, la plateforme de téléchargement de Garmin, soit pour fouiller parmi les milliers de watchfaces en téléchargement, soit pour créer sa propre watchface à partir de n’importe quelle photo (Face it).
Sur Connect IQ, on peut aussi trouver des profils sportifs, des champs de donnée, des applications, etc. Ca permet de compléter quelques facettes de la montre de base mais il ne faut pas croire qu’on pourra faire autant de choses qu’avec une Apple Watch.
Conclusion du test de la Forerunner 255
On retrouve dans l’évolution de la Forerunner 245 à la Forerunner 255 le même gap qu’entre la Fenix 6 et la Fenix 7. La Forerunner 255 devient dans les faits la remplaçante de la Forerunner 745 (en plus de la remplaçante de la Forerunner 245 et de la Forerunner 645), avec la majorité des nouveautés de la Forerunner 955. Elle est ainsi beaucoup plus complète et pourra convenir au runner, au traileur et au triathlète.
Avec toutes ces nouvelles capacités, Garmin a décidé d’augmenter le prix des Forerunner 255 / 255S. Et c’est là que le bât blesse. Car à 350/400€, on a, selon moi, dépassé le budget de ce que je considère comme le milieu de gamme (historiquement autour de 300€). D’un autre côté, on peut aussi la voir comme la montre GPS à géolocalisation double fréquence la moins chère du marché ou encore la montre GPS de triathlon / trail la moins chère chez Garmin.
A partir de là, ça va être un vrai test : est-ce que les sportifs équipés d’une Forerunner 245 sont fans au point de dépenser plus au renouvellement de leur montre GPS ou est-ce qu’ils iront regarder ailleurs (vers la Forerunner 55 ou une autre marque) ?
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Lorsque vous consultez un article de « test », vérifiez toujours qu’il contient des vraies photos prises pendant le test. S’il ne contient que des images du produit sur fond blanc, alors ce n’est pas un test. L’auteur d’un tel article l’a écrit sans jamais avoir eu le produit dans les mains. Je vous laisse juger de la pertinence de ses analyses…
Un test complet, ça demande du temps. Je ne suis pas payé pour le faire. Si vous êtes intéressé par l’achat de matériel sportif, vous pouvez me soutenir en passant par un des liens ci-dessous. Je toucherai une commission, ce qui contribuera à l’avenir de ce blog (et je vous en remercie).