Les souvenirs de héros oubliés prennent vie dans le Chapekar Wada de Pune

Par Quaid Najmi

Pune, 21 août (IANS): Plus de 15 ans après la reconstruction du célèbre Chapekar Wada au coût de près de Rs 50 lakh, la prochaine phase d’un musée dédié aux héros peu connus ou oubliés du mouvement pour l’indépendance de l’Inde viendra ici.

Alors qu’une section du musée est prête, la prochaine phase verra un mémorial dédié aux frères casse-cou Chapekar, qui devrait être inauguré provisoirement par le Premier ministre Narendra Modi en décembre, selon Chapekar Smarak Samiti (CSS) membre et Lauréat Padma Shri 2021, Girish Prabhune.

Le Chapekar Wada est la maison ancestrale du jeune trio de frères et sœurs Chapekar — Damodar Hari (29), Balkrishna Hari (26) et Vasudev Hari (19) — qui ont été pendus pour avoir tiré sur l’officier britannique WC Rand et son aide militaire en juin Le 22 décembre 1897, lors de la célébration du jubilé de diamant du couronnement de la reine Victoria.

Le lieu de l’attaque se trouvait près du campus actuel de l’université Savitribai Phule Pune, et tandis que l’assistant de l’armée mourut sur place, Rand succomba le 3 juillet 1897 et le trio fut pendu à des dates différentes en avril 1888 et mai 1899.

Les Chapekars idolâtraient un autre pilier, Lokmanya Bal Gangadhar Tilak, qui écrivait toujours fortement en faveur des révolutionnaires dans son journal « Kesari », gagnant naturellement la colère du Raj britannique à plusieurs reprises.

Les dirigeants blancs ont porté des accusations de sédition contre Tilak (1897, 1909 et 1916), et bien que défendu par le fidèle avocat de Bombay Muhammed Ali Jinnah, il a fait face à des peines de prison prolongées, y compris la peine historique de six ans dans l’actuelle prison de Mandalay au Myanmar (Birmanie). (1908-1914).

En 1997, le Chapekar Wada était pratiquement en train de s’effondrer et le CSS a repris les travaux de réaménagement en 1998 et il a été achevé en avril 2005, pour un coût d’environ Rs 50 lakh avec l’aide de la Pimpri-Chinchwad Municipal Corporation (PCMC) et d’autres philanthropes. .

Il comprend l’ancienne demeure des Chapekars à Chinchwadgaon, et maintenant le CSS a acheté les parcelles adjacentes pour y construire un mémorial de six étages, un musée et d’autres attractions, a déclaré Prabhune.

“Outre les noms les plus importants, il existe de nombreux héros moins connus ou oubliés du mouvement de liberté qui ont également été battus, torturés, emprisonnés, pendus ou martyrisés pour la cause de l’indépendance, dans toute l’Inde, et beaucoup ont été jetés dans le redoutable Cellular Prison (Kala Paani) à Andaman et dans d’autres prisons. Les travaux d’agrandissement du mémorial et du musée de Chapekar Wada font partie du 75e anniversaire de l’indépendance de l’Inde », a déclaré Prabhune.

Alors que le travail commémoratif des frères Chapekar, y compris leurs statues, bat son plein, il devrait être dévoilé par le Premier ministre après quatre mois (décembre 2022), et les autres parties du musée seront pleinement opérationnelles d’ici fin 2024, il ajoutée.

Le nouveau bâtiment abritera un auditorium, un centre de recherche, de la littérature numérique, des photographies rares, des films d’environ 2 500 héros oubliés de la libération, quelques statues, leurs descriptions biographiques et le sort actuel de leurs descendants, un spectacle son et lumière, etc., à un coût estimé à environ Rs 50 crore.

“Nous espérons couvrir l’histoire du pays de plus de cinq siècles avec des soulèvements majeurs à partir des batailles de Panipat (1526, 1556 et 1761), la bataille de Plassey (1757), le soulèvement indien (1857), etc., ” a déclaré Prabhune.

Il tentera d’expliquer comment l’immense ‘Akhand Bharat’ s’étendant de l’actuel Myanmar jusqu’au-delà de l’Afghanistan a été successivement battu, à commencer par Alexandre le Grand (327-324 av. J.-C.), les Moghols à commencer par l’empereur Babur (1526), ​​puis les British Rule (jusqu’au 15 août 1947), et la division systématique de l’Inde ancienne par les Britanniques avec différentes provinces qui sont maintenant des nations indépendantes.

Les frères Chapekar avaient peu d’éducation formelle mais compensaient en gardant la compagnie d’hommes spirituels, d’érudits, de membres de la royauté et même de combattants de la liberté pour enrichir leurs connaissances.

Maintenant, leur demeure rénovée Chapekar Wada, ainsi que le mémorial et le musée à venir, serviront à inspirer et à éduquer les générations futures sur les contributions de nombreux autres héros dont on se souvient peu du mouvement pour l’indépendance de l’Inde.

— to www.daijiworld.com