Plus jeune, un ami de mes parents, un voisin de la rue, avait dit quelque chose qui m'avait marqué et que je crois pouvoir confirmer 42-43 ans plus tard.
Parlant de la mort (et du plaisir/désir sexuel, qu'on appelle aussi, la petite mort), il disait que la toute dernière chose qui allait vraiment s'éteindre sur un homme, lors de son dernier souffle, c'était son pénis.
Je crains que ce soit vrai. De ce que je connais de la vie, après 50 printemps, (la moitié de ce que je vivrai, si je ne me trompe pas), le désir sexuel, chez l'homme, est généralement plus intense que le désir sexuel chez la Femme. Ça confirme aussi la croyance que la maturité féminine soit supérieure à la masculine. En général, toujours. Le plaisir sexuel est un luxe extraordinairement intéressant, mais tout à fait intime et personnel. Partagé (ou pas), mais un confort niché dont plusieurs passeront une vie entière, sans le choisir nécessairement, à ne jamais savourer. Ou très très rarement. Ou pas aussi souvent qu'ils le voudraient. Ou mal. Ou pas comme ils le voudraient. C'est l'un des dérivé du désir. On a pas toujours ce que l'on veut.
Le désir sexuel est quelque chose de tout à fait naturel. D'imparfait. Certains désirs soient initiés, stimulés, par la douleur, par les animaux, par le port de couches, par des imperméables ou par les enfants. Ça, c'est beaucoup moins naturel et tordu. Ça craint, disent les cousins. Mais chez un homme, rien de plus naturel que de désirer une Femme ou un autre homme. La bandaison papa, ça ne se commande pas disait Georges Brassens qui avait tout compris.
(C'est aussi lui qui a composé Les Copains D'Abord.).
Même si les deux exemples du milieu sont décédés, toute leur vie adulte, aux 4, ont été grandes sexualités. Très amusées. Très éclatées. Et je ne parle pas de Mick Jagger ! Grâce divine que les travailleurs/travailleuses d'église se privent à eux-mêmes. Pas besoin que le prêtre baise à gauche ou à droite. Mais qu'il puisse être époux ? why fucking not ? Il y a tant de réformes à faire dans nos églises.
Est-ce donc si anormal de voir tant de gens d'église avoir des comportements déviants, sexuellement ?
Comprenez-moi bien, c'est TOUJOURS condamnable. Mais l'est aussi leur propre dogme les empêchant de toutes relations sexuelles, dans leur vie adulte.
Si la religion veut un jour reprendre un peu d'envergure sur terre, il faudra qu'elle épouse son époque.
Les accusations sont beaucoup trop convaincantes et franchement pas assez surprenantes.
Pour contrer la déviation sexuelle qu'est la pédophilie, on a un jour penser à la médication et à la castration. Qu'on a essayé. Mais l'intensité des pulsions sexuelles est toujours restée, même médicamenté/castré. Et se transformait en intense violence. En confusion violente.
Ça n'arrangeait rien.
En 2022, et dans les années à venir, priver les travailleurs et travailleuses d'église de sexe, c'est contre nature.
Ça sort ensuite, tout croche
Ça n'arrange rien, non plus.
Condamner l'homosexualité. Empêcher les Femmes d'évoluer dans les églises. Se priver sexuellement, parler de sexe familial et jamais par pure et naturelle envie de l'autre. Condamner la contraception et l'avortement. L'église doit évoluer.
Une évolution peut être une révolution sans en avoir l'"R".