Souffle et fleuris, ô monde, et ouvre-toi grand
Au ciel et au vent, à la nuit et au midi de l’été.
Absorbe cette lumière et cette chaleur pénétrante
Dans tes racines, tes graines ; endors-toi sous la lune
Quand le soleil s’est obscurci à l’ouest ;
Prends ce qui est offert ; cela ne durera pas ;
Et garde tout, sans réfléchir, dans ton cœur…
L’obscurité aussi bien que le jour, la griffe du faucon
et le chant de la grive,
Ne laisse rien partir, rien sauf les regrets,
Ta prise leur est hommage, chaque partie
Ne valant pas moins que le tout. Oublie tous les remords ;
Ils sont un bandeau posés sur les cœurs clairvoyants,
Et il y a du temps – ou peut-être pas – pour regretter
Davantage ce que l’on n’a pas fait que ce que l’on a fait.
Otis Kidwell Burger
Partager cet article Repost0 &version; Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous : Vous aimerez aussi : Pintemps dédié (extrait) Quelle trace la tienne J'écrirai à nouveau sur toi Pourrais-tu ignorerPoètes D'aujourd'hui
« Article précédent