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Guillermo Vilas n’est plus guère connu du grand public en Europe
mais il fut pourtant l’un des grands vainqueurs des opens du Grand
Chelem, dont Roland Garros, et un people très apprécié dans la
presse du cœur
(on lui a même prêté une liaison avec Caroline de Monaco).
En Argentine, il est à juste titre considéré comme le plus grand
champion de tous temps dans sa discipline. C’est lui qui a
popularisé le tennis dans le pays et permis d’éclore bien des
vocations dont on voit le résultat aujourd’hui avec les bons rangs
acquis par les joueurs argentins depuis plusieurs décennies.
Dans les pages Sports de Clarin
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Qui plus est, lorsqu’il a abandonné la raquette, il s’est révélé
très bon poète et dans l’ensemble, il a montré une envergure
culturelle et humaine peu courante dans les milieux sportifs.
Une des pages Sports de La Nacion
Remarquez le choix d'une photo où apparaît
le nom de la compagnie aérienne nationale argentine
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La presse lui rend hommage aujourd’hui alors qu’il souffle ses 70 premières bougies comme on dit au pays. Plusieurs journaux lui consacrent plusieurs pages dans leurs éditions du jour.
© Denise Anne Clavilier www.barrio-de-tango.blogspot.com
Pour aller plus loin :
lire l’article de Clarín
lire l’article de La Nación qui a même porté l’info à sa une, malgré l’actualité sociale très chargée en cette journée où les syndicats marchent dans toute la ville de Buenos Aires (1)
(1) En fin de matinée, aujourd’hui, j’ai vu une partie du cortège remonter du sud vers avenida de Mayo en défilant dans la rue Perú, à 50 de là où je loge. Ils faisaient beaucoup de bruit et ils étaient très nombreux. Plusieurs stations de métro sont fermées et des lignes de bus supprimées ou détournées. Des rues sont interdites à la circulation et même les piétons doivent faire des détours incroyables pour arriver à leur destination. Hier, le chauffeur de taxi qui m’a conduite en ville depuis l’aéroport m’avait prédit que la journée allait être infernale. Il semble qu’il ne se soit pas trompé.