http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/mariali/picrochole/mains/main.
Les peuples seront sacrifiés pour sauver
le dollar !
http://basacode.blogspot.com/2007/01/clearstream-kuwait-gate.html
Voici un excellent texte pour comprendre les
enjeux pétroliers dans le Caucase. Pourquoi
les Russes sont des "poignards" au coeur du
dispositif de contournement et de "containment"
de leur puissance renaissante.
Mes amis,
Sarkozy se donne le beau rôle d'homme de paix, neutre,
alors qu'il est partie prenante avec l'Europe, elle-même
vassale des USA, pour affaiblir la puissance russe,
et qu'il a même encouragé cette situation en sous-mains,
car tout se passe dans les coulisses.
Falsification de l'information, via les Médias soumis,
(au détriment de la Russie présentée de façon mensongère
comme l'agresseur, même si elle espérait une telle situation
pour rehausser sa puissance), et dissimulation du rôle de
l'Occident afin de destabiliser la région à son profit et pour
entretenir "la stratégie du chaos", si chère aux Anglais
(voir précédent post), et si juteuse pour la Haute Finance
et les multinationales.
Dans tous les cas, les peuples sont floués.
Sarkozy est officiellement médiateur, et comme
pour l'Iran, il attise les braises au bénéfice de l'Empire.
Tout cela derrière notre dos et contre nos intérêts.
Le Président de Georgie se présente comme une
victime, alors qu'il se sert d' événements créés par lui
pour asseoir son autocratie prétenduement démocratique.
Ayant la double nationalité, formé par les USA
pour devenir le pantin de l'Occident, comme avant lui
le Shah d'Iran, Mme Bhutto, les Président d'Ukraine,
d'Irak, du Pakistan, d'Afghanistan... pays travaillés de
l'intérieur par un réseau d'ONG prétenduement
au service de la démocratie, en réalité au service
de l'Occident prédateur. Et d'ailleurs tous les Etats
non-alignés, indépendants de Washington, sont gangrénés
de l'intérieur par ces associations, afin qu'ils se soumettent
à l'Empire anglo-usraélien - et même l' Iran. Les ONG
occidentales sont la nouvelle arme, le moyen de pénétrer
jusqu'au coeur du pouvoir et ensuite l'offrir aux laquais des
multinationales. Car les moyens militaires ont aujourd'hui
montré leurs limites, en Irak comme au Liban.
Et pendant ce temps, les médias occidentaux se
pâment devant la star du jour, le pantin tibétain, après une
Ingrid désormais éclipsée par les évéments du Caucase
et des J.O.. Le Dalaï-Lama, coqueluche de la presse,
est une création de Washington, comme l'explique un
livre qui vient de sortir à son sujet, dans les années 60
il a été pris en mains par la CIA pour nous attendrir au
moyen d'un personnage "soft", afin de faire oublier ses
antécédents féodaux, et... anti-démocratiques. C'est
tout simplement une autre marionnette au service
de l'Occident qui se bat désespérément contre l'Histoire,
pour le maintien de son statut d'unique puissance mondiale,
dominatrice, aux relents totalitaires, ce qui évidemment
ne présage rien de bon pour nos dernières libertés.
L'Occident, au mépris des faits, ne se résigne pas à
la perte de son influence au profit de nouvelles
puissances émergentes, qu'il essaie de contenir
par tous les moyens - comme au Caucase, en utilisant
le Président Georgien à l'instar d'Uribe en Amérique
Latine. L'Occident est l'ennemi des peuples, nous
devons aspirer à un monde multi-polaire, seul garant de
l'équilibre et de la paix. C'est, avec les enjeux pétroliers,
le sens des événements actuels, où l' Occident se
bat pour conserver son hégémonie, et même l'étendre,
en Georgie, au coeur d'une zone stratégique irriguée
par un oléoduc que l'Europe, et son maître usraélien,
souhaitent soustraire à l'influence russe. Pour être
indépendants, et contenir la puissance émergente de
la nouvelle rivale.
La campagne médiatique hystérique contre la Chine
et la Russie plonge au coeur de cette gigantesque
rivalité entre des puissances émergentes sur la scène
internationale, et les Américains ainsi que leurs alliés.
Les Médias, au lieu d'informer, prennent abusivement
parti pour un bloc, en piétinant au passage toutes les
règles déontologiques de la profession.
Vous voulez mon avis ? Notre intérêt à nous Européens
n'est pas de nous soumettre aux Usraéliens, de faire
leur jeu - et leur fortune - , mais de favoriser l'émergence
d'un bloc européen allié aux Russes, notre voisin. La
raison le commanderait, la proximité géographique aussi,
et une identité de culture que les Américains, qui n'en
ont pas, ne nous offriront jamais. Voilà ce vers quoi
nous devrions tendre.
Je vous laisse en compagnie de ce texte, très clair, sur
les enjeux pétroliers vitaux et constitutifs de la plupart
des problèmes géo-stratégiques actuels, en dehors de
l'affrontement, en sous-mains, des Américains et des
Russes. Je vais y adjoindre d'autres textes, en visitant
les sites géo-politiques très engagés d'Adriana, un nom
qui fédère d'ailleurs plusieurs personnes au service de
la Vérité. Une vérité qui n'a rien à avoir avec celle que
les Médias nous proposent de façon éhontée - et même,
osons le dire, criminelle, car au final c'est nous tous
qui faisons les frais de ces politiques hégémoniques,
financières et militaires.
Bien à vous, Votre Eva, qui jusqu'à présent, en raison
des événements, n'a pas pu prendre son congé.
Au service de l'Actualité ! A votre service... Votre
réponse à vous est de vous abonner à la newsletter
gratuite, pour être informé de ce qui se passe vraiment.
VRAIMENT !
Au fait, on n'entend pas BHL ? Il est en vacances ? Lui le
communautariste, comme tous les pseudo-intellectuels
d'aujourd'hui, devrait venir au secour de la Georgie tête
de pont de l'Occident au coeur du Caucase...
TAGS : Caucase, Georgie, USA, Empire anglo-usraélien, médias,
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d' Iran, géo-politique, géo-stratégie, BHL ...
in http://usa-menace.blog , dessin de Mariali
http://www.dieguez.philosophe.com/mariali
La Russie, " des poignards " au coeur
du dispositif de l'Occident hégémonique...
VIENNE - Le conflit en Ossétie du Sud entre Tbilissi et Moscou peut frapper l'Union européenne là où cela fait mal: l'approvisionnement en gaz et pétrole venant d'Asie centrale. La Géorgie joue en effet un rôle central dans la
stratégie européenne pour se dégager de la domination énergétique russe
Inquiète, comme les Etats-Unis, de voir Moscou utiliser sa richesse énergétique comme une arme pour étendre son influence et se positionner comme une grande puissance mondiale, l'Union européenne tente de réduire sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie, qui fournit un quart de son pétrole et la moitié de son gaz naturel.
A cette fin, les Européens ont développé des routes d'approvisionnement depuis les pays d'Asie centrale qui contournent la Russie. Tout un réseau d'axes énergétiques passe par l'ancienne république soviétique de Géorgie, en particulier l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan, qui a failli être touché lundi par une frappe aérienne russe.
Pour l'heure, aucun oléoduc n'a été touché et de fait les prix du pétrole sont orientés à la baisse. Mais ce raid illustre combien le conflit, qui voit la Russie tenter de retrouver son emprise sur la Géorgie, risque de réduire à néant les tentatives des Occidentaux pour diversifier des sources d'approvisionnement.
"Si la Géorgie n'est plus une voie de passage sûre, alors tous ces plans pour réduire la dépendance vis-à-vis de la Russie vont partir en fumée", explique Michael Klare, auteur d'un ouvrage sur la géopolitique de l'énergie ("Rising Powers, Shrinking Planet, the New Geopolitics of Energy").
La Géorgie est en effet placée stratégiquement au coeur du réseau. L'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC) entre l'Azerbaïdjan et la Turquie fournit aux marchés internationaux un million de barils de brut de la Caspienne en provenance de fournisseurs indépendants, non seulement de la Russie mais aussi de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole). Le BTC est fermé depuis une semaine après avoir été endommagé par un incendie dans la partie turque la semaine dernière. Les séparatistes kurdes ont revendiqué un acte de sabotage.
De moindres volumes passent par l'oléoduc entre Bakou et le port géorgien de Soupsa, qui a
été fermé par précaution mardi par le groupe BP.
Les ports géorgiens constituent une plate-forme majeure pour le brut de la Caspienne venant d'Azerbaijan, du Turkménistan et du Kazakhstan. Plus de 500.000 barils quittent chaque jour ces ports et des projets sont en cours pour augmenter cette capacité de 200.000 barils supplémentaires.
Le gaz à destination des Européens transite aussi par la Géorgie, notamment via le gazoduc Bakou-Tbilissi-Erzurum entre l'Azerbaïdjan et la Turquie. Les livraisons annuelles de plus de 6,5 milliards de mètres cubes seront quasiment triplées dans les prochaines années avec l'expansion du gazoduc.
L'importance de la Géorgie dans les efforts de diversification est aussi symbolique. Récemment, Steve Levine, auteur de "The Oil and the Glory" (le pétrole et la gloire) estimait que l'oléoduc BTC constituait "la première brèche significative dans le contrôle exclusif que la Russie détenait jusque-là sur tout le pétrole et le gaz naturel des Etats de la mer Caspienne". "Désormais la Russie ne mène plus le jeu en toute impunité", explique-t-il. "L'Azerbaïdjan et la Géorgie, par exemple, s'appuie sur cet oléoduc (...) pour l'indépendance politique."
Pour Michael Klare, l'importance stratégique de la Géorgie remonte à la décision de l'administration de l'ex-président américain Bill Clinton de choisir ce pays du Caucase comme route alternative pour l'acheminement du pétrole et du gaz de la Mer Caspienne vers l'Ouest. "Depuis, la Géorgie a été l'un des principaux destinataires de l'aide militaire américaine", a-t-il expliqué à l'Associated Press. "Bien sûr, cela a fait enrager les Russes, et ils ont décidé de tenter d'affaiblir les liens entre la Géorgie et l'Occident par tous les moyens possibles."
Les armes de choix pour ce faire, étaient les provinces séparatistes d'Ossétie du Sud, à l'origine du conflit, et d'Abkhazie. Dans ces deux régions à majorité russe, le Kremlin a établi une présence armée, comme "des poignards dans le coeur même de l'indépendance de la Géorgie", selon Michael Klare.
Moscou n'a ainsi pas tardé à répondre, avec toute sa puissance de feu, à l'offensive lancée par Tbilissi pour reprendre le contrôle de l'Ossétie du Sud. Un nouveau front semble avoir été ouvert en début de semaine du côté de l'Abkhazie.
Tout cela a de quoi inquiéter les Européens, alors que la Géorgie apparaissait une candidate idéale pour le projet de gazoduc Nabucco
entre la Mer Caspienne et l'UE. Une autre solution serait de passer par
l'Arménie. Mais là encore, les tensions séparatistes font peser un risque d'instabilité, avec l'enclave arménienne du Nagorno-Karabakh en Azerbaïdjan. La question du Nagorno Karabakh "est aussi
difficile à résoudre que celle de l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud", juge Michael Klare. "Et la Russie peut semer la pagaille là aussi." AP
http://fr.news.yahoo.com/ap/20080812/twl-georgie-russie-ue-energie-091cf94.html
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