D’autres études ont démontré que l’écoute des œuvres de Beethoven avait un effet sur la concentration des étudiants ou encore sur le sommeil.
Ces six chercheurs ont donc fait appel à 100 personnes, 47 femmes et 53 hommes, d’une moyenne d’âge de 39,8 ans. 40% étaient musiciens, 62% appréciaient déjà la musique classique et 35% prenaient des médicaments. Munis d’un système d’électrocardiographie et d’un brassard-tensiomètre qui enregistraient divers paramètres, les participants ont écouté une minute du 1er mouvement de la 5e Symphonie (musique rapide) et durant le même temps un extrait de la Sonate n°14 en do dièse mineur dite Sonate au clair de lune (musique lente).
Après un court moment de repos, ils devaient remplir un questionnaire relatant ce qu’ils avaient ressenti pendant ces écoutes.
L’équipe scientifique conclut de l'analyse des résultats que "la musique classique a un impact positif sur le système cardiovasculaire et des bénéfices émotionnels potentiels évidents, notamment le système nerveux autonome et le nerf vague qui répond aux vibrations musicales en déclenchant la relaxation du corps. La musique affecte également d’autres parties du cerveau, qui à leur tour affectent l’humeur par la libération de neurotransmetteurs tels que la dopamine, l’hormone du bien-être". 99% des participants pensent que la musique classique peut aider à dissiper le stress. Les chercheurs déclarent également qu’écouter de la musique classique "peut être une excellente méthode thérapeutique pour réduire l’anxiété et la dépression".
On serait presque tenté de demander au journal indépendant de l’Université de Cambridge, Varsity ce qu’il pense de cette dernière étude. En effet, lors des célébrations des 250 ans de la naissance du compositeur en 2020 , il avait posé le plus sérieusement du monde cette question sur son site "Faut-il effacer Beethoven?" qu’il trouvait "Trop blanc, trop mâle, trop vieux…". Rédaction internationale En savoir plus sur cet auteur Dernier week-end des vacances. C’est la rentrée et nous nous l’affrontons tous en traînant nos galoches, ne sachant pas trop de quoi elle sera faite. Il y a un an, nous avions encore l’espoir que les problèmes et autres difficultés liés au Covid-19...