Son petit carnet rouge à la main, il marche d’un pas martial sur l’esplanade. Il s’arrête au pied de chaque platane et lève la tête d’un air concentré. Accroché au cou des pendus, une pancarte mentionne leurs noms et prénoms. Alors il les note les uns à la suite des autres sur son petit carnet rouge. Autrefois il était magasinier mais greffier de génocide c’est plus lucratif et puis c’est une métier d’avenir qu’il compte bien transmettre à son fils.