Publier sa poésie, pourquoi ?
Publier ses poèmes sous forme de livres papier ou d'e-book, voire sous forme de CD ou de DVD selon les esthétiques des uns et des autres, voire de performances (qui sont des publications orales, selon le mot de Michèle Métail), ne fait gagner aucune gloire à leurs auteurs (au mieux de la gloriole), guère de notoriété (à de rares exceptions près), pas d’argent (la poésie ne se vend pas, c’est connu) et ne fait pas vivre son poète (les droits d’auteurs sont insubstantiels). À quoi pourraient s’ajouter les arguments dissuasifs que publier un livre de poèmes semble bien dérisoire face au tsunami des grandes inquiétudes mondiales, et que le livre de poésie est écrasé par le marché du roman (de rentrée littéraire et de lecture facile).
Alors, en écho à la deuxième Disputaison « A quoi bon éditer et vendre encore de la poésie ? » adressée à des éditeurs et à des libraires, il serait intéressant de connaître le point de vue de poètes sur cette question : pourquoi publiez-vous des livres de poésie ? Que vous apporte de publier vos poèmes ? Quel sens cela a-t-il en ces temps de troubles ?
Jean-Pascal Dubost
Poezibao publiera les contributions une à une, sur un rythme de deux à trois par semaine.
Aujourd’hui neuvième réponse, celle de Claude Favre que l’on peut découvrir en cliquant sur ce lien.
Image : Pieter Claesz, Vanité à la plume d'oie, the Metropolitan Museum of Art. source
Sommaire (établi au fur et à mesure des parutions) :
1. Rim Battal
2. Georges Guillain
3. Caroline Sagot-Duvauroux
4. James Sacré
5. Virginie Gautier
6. Christophe Esnault
7. Christophe Manon
8. Sophie Loizeau
9. Claude Favre